jeudi 30 juin 2005

"I AGREE IF YOU SAY "YOU'RE SELFISH", YOU'RE RIGHT, THAT'S ME..."

Ne pas vouloir laisser passer les deux derniers jours de la fête du cinéma. Avoir plein d’envies. Trop pour pouvoir toutes les assouvir. Alors, lundi, se contenter de Madagascar, puis de Batman Begins, dans les grandes salles climatisées du Pathé. Celles que je déteste de plus en plus. Mais ces films-là ne passaient pas dans le petit Utopia du centre-ville. Mardi, y aller, dans ce petit cinéma. Y découvrir Douches Froides, et ensuite, s’user de nouveau les rétines avec Garden State, pour la deuxième fois.

Manquer de temps, d’argent, d’organisation, pour voir aussi Amityville, A Dirty Shame, et revoir Les Poupées Russes. Mais apprendre que A Dirty Shame passera le mardi suivant, à la séance de midi, celle à 3€50. Alors sourire.

Sortir de ces deux jours de cinéma souriante pour Madagascar (drôle, vraiment, j’aime beaucoup l’ambiance, le fond proche de Shrek, et puis, surtout, la scène à la American Beauty), un peu déçue par Batman (le seul des quatre pendant lequel je me suis ennuyée et ai regardé l’heure à plusieurs reprises), drôlement surprise et touchée et tout ça, par Douches Froides, et toujours aussi émerveillée par Garden State, que je soupçonne d’être même encore mieux à la deuxième visualisation.


Mercredi, aller pour la dernière fois à Montpellier, terminer le déménagement, le départ. ["Terminer le départ", c’est drôle, dit de cette façon.]

Quitter définitivement ce petit 10m², avec un certain pincement au cœur. Parce que c’était mon 10m². Même si c’était vraiment loin d’être le luxe, ni même agréable à vivre. Et même sans l’être tout à fait, c’était un bout de chez-moi. Un bout de moi.

Fermer la porte, descendre ces escaliers, rendre les clefs au secrétariat. Et puis sortir. En se disant « Peut-être à dans quelques mois ».

Un tour à la Fnac, quelques achats, puis aller récupérer mon chèque-cadeau à l’acceuil. 10€, ça donne envie d’aller piocher dans leurs cd "bonnes affaires", Oasis, Archive, Sonic Youth, Foo Fighters, Stereophonics, ... devant lesquels je suis passé avec regret. Ou peut-être quelques livres, pour l’été et les voyages en train qui s’annoncent.

Passer sur la Com’, en jetant un coup d’œil aux musiciens, sans reconnaître les deux que je voulais voir. Deux heures à tuer avant le train, alors se diriger vers l’esplanade. Programme : s’asseoir dans l’herbe, à l’ombre, avec le nouveau bouquin dans les mains et des jolies choses dans les oreilles (en l’occurrence, Rencontre sous X, de D. van Cauwelaert, acheté quelques minutes plus tôt ; et The Servant).

dimanche 26 juin 2005

"JUST A TINY POINT LOST IN THE UNIVERSE..."

Lundi. Train, Nice, Steph. Set, Virgin Café, glaces offertes. Retour chez Steph, puis Set, encore, et Seb. Tapas, pas d’Hopper, changement de date ? Un orgasme pour chacun, cul sec sans les mains ?, en deux fois et avec une main pour moi. O'Neill’s, Boomerang, guirlande de pailles. Plage, Set qui fait office de coussin, étoiles là-haut, System dans les oreilles. Raccompagnement de Set chez lui, longues heures de marche, aller-retour.

Mardi. Lever tard, courses. Seb et Chloé, ciné, Les Poupées Russes. Romain Duris, phrases cultes, scènes cultes, film culte. Fête de la musique. Vieux Nice, groupe de rock. Chaleur insoutenable, foule compacte. Besoin d’air, migration, rues de Nice. Plage, au revoir à Chloé, arrivée de Cédric(1) et Cie, puis Set et Cédric(2). Set dans son nouveau rôle de coussin. 4h du mat’, retour, dodo.

Mercredi. Lever 13h. Café avec Cédric(1) , harcèlement sur mon ‘passé honteux’, divulgation de bouts de passé tout court. Tableau de New York, patron du café étrange (et sourd ?). Soirée dvd, Les Jolies Choses, La maison sur l’océan. Plein de phrases à noter une prochaine fois, fraises Tagada.

Jeudi. Ter, Villefranche, plage. Maillot deux pièces rose, baignade, poissons qui viennent me picoter les jambes. Bronzage, soleil, Mud Flow. Retour dans l’eau, sandwich & chips, dernier bain. Douche, pieds nus, les bandes blanches sont mes amies. Ter, trop froid, chaleur de la gare. Le King’s, les Running Birds, Smirnoff. Hum, le bassiste. Et encore plus hum, le jolie garçon au t-shirt rouge et noir et à l’écharpe qui a l’air si douce, posté au comptoir, qui enchaîne les clopes roulées devant son verre de bière. Fin du concert, pas de crêpe au nutella, poufs anglaises.

Vendredi. Réveil difficile, texto à Set, puis la ville. Gay Bay Café, cocktail, ‘jolis’ tableaux. Set, photos, carte. Hot Dog, posage, photos du jean. Bus, au revoir, fac de science. Fête du foyer, herbe, ombre. Seb, musique, photos. Groupe, canne à pêche, fin de cette fête-là pour nous trois. Rues, moi devant, trop vite, ou trop lentement. Le King’s, toujours les Running Birds, à peu près les même set que la veille. 2h, toujours pas de crêpes, dodo.

Samedi. Prom’, festival du livre de Nice, un petit tour. Dédicace de Didier van Cauwelaert, "Pour Stéphanie, ce roman d’une fille assise qui aide un homme à se relever, Amicalement, Didier van Cauwelaert", moi toute gênée devant lui. Sandwich, biscuits au chocolat, lecture dans l’herbe. Retour au festival, dédicaces de M. Lévy, photos. Werber, 3ème fois pour moi. Dédicace de L’arbre des possibles, accompagné d’un dessin illustrant le titre. Question habituelle sur mon t-shirt, AqME ? Un groupe de rock français, photos avec lui (merci, Steph), photos de lui. Un tour parmi tous les écrivains. Photos de certains, discussion avec d’autres. Daniel Picouly très sympa, chaleureux, drôle, tout ça. Retour chez Steph, rangement de mon sac, quelques minutes de repos. Gare, train, au revoir.


Quelques phrases en vrac :

- Ça va comment ? C’est qui, « toi » ? -
- Conclusion de la semaine : Il y a des poissons dans la mer. Wow. On en apprend, des choses, en allant voir Steph. -
- Quelqu’un et personne sont sur un bateau... -
- Si un moineau mange du poulet, ça fait de lui un cannibale ? -


Hier soir, dans le train, à la lumière de l’écran de mon portable, puis de l’ampoule au-dessus de moi, lueurs perdues au milieu de la pénombre du wagon et de la nuit, je suis (re)tombée amoureuse. Retombée amoureuse de Placebo, tombée amoureuse de La Demi-Pensionnaire, et retombée amoureuse de D. van Cauwelaert.


Mon père, c’est le meilleur. Qui d’autre, après être venu vous chercher à la gare, à plus de minuit, ferait un détour avant de rentrer, et vous emmènerait au bord d’une petite route, voir un mur de graff’’ tous récents, pour les admirer, s’extasier avec lui, et vous laisser en capturer des images dans l’appareil photo ?



Et puis, ce matin, après quelques petites heures de sommeil, départ pour Montpellier, en voiture. Cheveux au vent, mèches qui claquent sur les joues, au(x) rythme(s) de Saez et de la nouvelle musique ajoutée dans mon lecteur mp3.

Dans le couloir, bras chargés, croiser le joli voisin sortant de la douche, torse nu, les cheveux humides, et se demander comment on n’a pas pu se rendre compte avant qu’il était beaucoup plus que joli.

Sortir, classer, ranger, empaqueter, plier, jeter, pousser, emballer, dépoussiérer, épousseter, balayer, nettoyer, frotter, charger, porter. Déménager. Les mains moites et les cheveux se collant au visage. Les jambes lourdes et les bras engourdis. Et enfin retrouver cette chambre comme je l’avais découverte il y a des mois, dans à peu près la même chaleur, mais celle de fin d’été.

- Books -

Transmis par ma Jum'... Et remplis avec plaisir.


[1] Combien de livres lisez-vous par an ?
Aucune idée. Je peux très bien en lire un seul en tout un mois, comme deux en une journée. Donc, par an… Quelques dizaines, sîurement. J’essaierai de compter à la fin de l’année.

[2] Quel est le dernier livre que vous avez acheté ?
La demi-pensionnaire, de D. van Cauwelaert, hier après-midi, en vitesse, avant d’aller le faire dédicacer.

[3] Quel est le dernier livre que vous avez lu ?
Le même, hier soir, dans le train. Et sinon, j’ai Retour à Brooklyn, de H. Selby Jr, et le premier tome de A la recherche du temps perdu (Du côté de chez Swann), de Proust, en cours.

[4] Listez 5 livres qui comptent pour vous ou que vous avez particulièrement appréciés :
- Le petit prince, de A. de St Exupéry, et Charlie et la chocolaterie, de R. Dahl. Parce qu’ils ont participé à mes premiers pas dans la lecture. Parce qu’ils me suivent depuis. Parce que je les relis toujours avec le sourire aux lèvres. Parce qu’ils sont magiques.
- Les Werber, sans pouvoir en choisir un en particulier. Ou alors peut-être Les fourmis, parce que le premier. Mais tous les autres, aussi. Parce que mon auteur favori.
- Simetierre et Cujo, de S. King, parce que mes premiers de lui, parce que le choc, parce que les larmes dans les dernières pages de Cujo.
- Antechrista et Cosmétique de l’ennemi, de A. Nothomb. Antechrista, parce que c’était ma découverte, et parce que Blanche et moi. Cosmétique de l’ennemi, parce que cet ennemi intérieur.
- J’ai déjà dépassé les 5, mais il y en a tout un tas d’autres… Retour à Brooklyn, d’H. Selby Jr, les Harry Potter, Les mauvaises nouvelles, de N. Sirkis, d’autres de Nothomb, les Despentes, les Salinger, les Barjavel, etc., etc. Sans oublier ceux que je découvre petit à petit, Maupin, Poe, Lévy, Cauwelaert, ... Je ne pourrais jamais me contenter de 5 livres dans ma vie.

[5] A qui allez-vous passer le relais et pourquoi ?
- Steph, parce que je le lui ai promis et qu’elle a râlé. Et aussi en souvenir du festival du livre passé ensemble.
- Boyan, parce qu’il ne le voulait pas et que j’suis chiante. [Et qu’il n’a toujours pas fait celui sur les films.]
- LadyLoly, parce que j’aimerai savoir ce qui l’inspire, en plus de la musique.
Et puis aussi, SkinnyLeni, Prunaile, Bymee, et Antistar, si jamais elles passent par ici. Pour leurs jolis mots.

dimanche 19 juin 2005

Mon premier questionnaire par lien. Ça se fête. Et en plus, il m’a été transmis par Mademoiselle Clic. Ça c’est la classe.
Il faut que je sois doublement à la hauteur, du coup.


1 - Combien de films en salle et/ou en DVD voyez-vous par an ?
En salle.
Un ou deux par mois, en moyenne. Ce qui fait autour d’une quinzaine par an.
En DVD.
Un peu plus, entre ceux que j’achète, ceux que je loue, ceux que j’emprunte à la bibliothèque, et ceux que je regarde plusieurs fois de suite. Deux ou trois par mois, je pense, donc à peu près 30 par an.

2 - Quel est le dernier film que vous avez vu au cinéma ? Et/ou vu en DVD ?
Au ciné.
Last days, de Gus Van Sant, vu deux fois.
En DVD.
Les Jolies Choses, de Gilles Paquet-Brenner. Même que, putain, la claque.

3 - Quel est le film que vous auriez envie de (re)voir ?
Il y en a sûrement des tas, mais ceux qui me reviennent en tête, là, tout de suite...
Voir.
- Engel et Joe, de Vanessa Jopp, parce que j’aime déjà les acteurs.
- Cry baby, de John Waters.
- Donnie Darko, de Richard Kelly.
Revoir.
- L’Effet Papillon, de Eric Bress et J. Mackye Gruber.
- Ghost World, de Terry Zwigoff.
Et pas mal de films sortis au cinéma cette année, et donc pas encore en dvd : Closer (entre adultes consentants), de Mike Nichols, Neverland, de Marc Forster, De battre mon cœur s’est arrêté, de Jacques Audiard.

4 - Lorsque vous regardez un film comment vous comportez-vous ? (seul ou en bande, nourriture, boisson, position et autres manies diverses...)
Au cinéma, le plus souvent, seule. Quelques fois accompagnée, une, deux, trois, voire quatre autres personnes, mais rarement plus. Aucune nourriture ni boisson dans les petites salles (de toute façon, c’est interdit), quelques fois un petit paquet de pop-corn pour les grands cinémas. Pour la position, je suis incapable de rester sans bouger. Surtout les jambes.
Pour les DVD, souvent, c’est allongée sur ou dans le lit, et seule. Le pot de Nutella rarement loin.

5 - Citez les cinq films (ou les dix ou les deux cents) qui vous ont le plus marqué.
- Edward aux mains d’argent, de Tim Burton. Parce que ça a été mon tout premier Burton, lorsque j’étais petite, et que j’ai toujours gardé ce film en tête. Parce que c’est son meilleur, à Tim, et que Johnny Depp est terriblement touchant. Et parce que la scène de la danse sous la glace, et le « Hold me » « I can’t »... [Et aussi parce que je suis capable de le regarder 3 fois de suite.]
- Eternal Sunshine in the Spotless Mind, de Michel Gondry. Parce que Joel, parce que Clementine. Parce que Lacuna. Parce que la tonne de répliques qui font *boum*. Et juste parce que.
- Ghost World, de Terry Zwigoff. Parce que Scarlett Johansson, et surtout, surtout Thora Birch. Parce que l’ambiance un peu Daria. Parce que le sex-shop et le masque noir. Parce que les cheveux verts et le blouson en cuir.
- Requiem for a dream, de Darren Aronofsky. Parce que l’histoire de H. Selby Jr. Parce que la mise en scène. Parce que les plans. Parce que la musique. Parce que tout. Parce que *Waouh*.
- 8 Mile, de Curtis Hanson. Parce que l’avant-première au Grand Rex, parce que la déco de la salle, parce que les cris et les applaudissements à la fin et parce que ce souvenir. Parce qu’Eminem et son talent. Parce que ce film.

6- Passez le relais à trois cinq (je préfère avec cinq, aussi) personnes.
- Steph, parce qu’elle commente L’Auberge Espagnole avec moi par textos.
- Virginie, parce que je veux en savoir plus sur ces goûts cinématographiques.
- Loiz, parce que ça me donne l’occasion de. Mais sans.
- Nevermind, parce que ça l’obligera à poster en revenant de vacances.
- Nadja_G, parce que j’aime beaucoup ses chauve-souris. [D’ailleurs, je me demandais s’il était possible de les emprunter, pour les imprimer sur un t-shirt ?]
- Boyan, parce qu’il a l’air de voir voit pas mal de film. Et parce qu’il m’a engueulé, aussi.

(Oui, je sais, ça fait six. Et alors ?)

"LIKE VIOLENCE YOU HAD ME FOREVER AND AFTER..."

Début de la journée passé au centre de tri postal d’Avignon, pour ma matinée de formation, en vue de mon job d’août.

Dommage pour Steph, il y a deux centres de tri ici, un pour les lettres, un pour les colis. Et celui où je bosserais est celui des lettres. Pas de paquets piégés, alors !


Après-midi commencé dans la chaleur suffocante de la voiture. En rentrant, je suis passée dans ma chambre mettre mon maillot, le rose (oui oui, rose. Oui bah hein !) avec les fleurs tahitiennes (je ne sais pas, en fait, mais ça m’y fait penser), avant de sortir me plonger dans l’eau fraîche de ma piscine. J’ai entendu les premières cigales de l’année. Enfin. Je les attendais depuis longtemps. Depuis des semaines. Et puis j’ai bronzé, aussi, allongée au soleil. J’ai vu les marques des bretelles de mon maillot, dans le miroir de la salle de bain. Elles se sont ajoutées aux marques du débardeur que je portais à Marseille. Alors, après ma douche, je me suis mise de monoï, et j’en ai l’odeur depuis tout à l’heure.


J’aime bien l’été. Surtout quand il a quelques jours d’avance.

vendredi 3 juin 2005

"I WISH I WAS SPECIAL, BUT..."

J’ai eu envie besoin de cigarette et de larmes, hier soir. Ça va bien ensemble, je trouve. Le goût du tabac et celui des gouttes salées s’harmonisent bien, dans ces moments-là. Depuis deux jours, j’ai de nouveau cette impression de vide. Ca faisait longtemps que je ne l’avais pas ressentie, et c’est revenu d’un coup. Pourtant, j’ai passé de plutôt bonnes journées cette semaine. Je ne vois rien qui aurait pu être le déclencheur. Au contraire, j’aurai de bonnes raisons de garder le sourire. Et pourtant, je n’y arrive pas. Du vide. C’est tout.

J’ai encore peu dormi, cette nuit. Quelques heures seulement. J’arrive de moins en moins à trouver le sommeil, et observe les heures s’écouler jusqu’à 4h ou parfois 5. Je me rappelle, l’été dernier, je passais la plupart de mes nuits à lire et regarder des films, et je ne m’endormais souvent que lorsque le jour pointait. J’aimais bien, me glisser sous les draps, poser ma tête sur l’oreiller et fermer les yeux dans la fraîcheur matinale, avec les premiers rayons de soleil qui se glissaient entre mes volets. Et les chants des oiseaux, aussi.

La semaine prochaine, je vais aller passer quelques jours à Montpellier. Il faut que je paie mon dernier loyer, et que je commence à ramener quelques affaires. J’en profiterai aussi pour changer d’air, j’en ai besoin. Je me demande comment je vais tenir jusqu’en septembre sans partir en vacances. Hum. Je vais sûrement aller revoir Last Days. Seule, cette fois. Ça aussi, je crois que j’en ai besoin. Et puis, flâner dans les rues, m’arrêter sur la Com’ pour écouter les musiciens (en espérant que les ‘nôtres’ y soient, cette fois), faire un petit tour à LaBoutik (et revoir le vendeur, hum hum), m’installer sur le sol de la Fnac pour dévorer les livres que je ne peux acheter, chercher les boutiques dont j’ai le nom sur ce bout de papier, fouiller dans les livres d’occasions, et pourquoi pas, me balader avec mon appareil photo et le remplir.

mercredi 1 juin 2005

"WHEN IT SPINS, WHEN IT SWIRLS, WHEN IT WHIRLS, WHEN IT TWIRLS..."

Le 7 septembre, Eminem sera en concert à Paris, et je me suis dit que ça pourrait être drôle d’y aller habillée comme dimanche. Je ne sais pas qui sera à mes côtés ni où je passerai la nuit, mais je sais que vendredi, je serais à la billetterie de la Fnac, et que je rentrerai chez moi avec un trésor bleu dans mon sac.

J’ai une poupée guatémaltèque, une de celles que l’on cache sous l’oreiller toute pleine de nos soucis. J’en voulais une depuis des mois, et puis, cet après-midi, je me suis décidée. J’en ai acheté deux. Demain, j’écrirai une lettre à Steph pour lui envoyer, avec sa poupée.

Hier soir, non, cette nuit, j’ai terminé mon premier Maupin, et j’ai aimé. J’ai même presque pleuré. Je ne me souviens que de deux livres qui y sont vraiment parvenus, à me les faire verser, ses larmes. Cujo, de S. King, et, aussi bête que ça puisse être, Harry Potter et l’Ordre du Phénix (que j’ai d’ailleurs recommencé à lire ce matin). Ça étonne souvent que je puisse pleurer à cause d’un livre. Un film, une musique, ça oui, ça peut faire pleurer. Mais un livre, apparemment, non.

Je me demande s’il y a des gens qui passent sur les autres rubriques. Je me demande s’il y en a qui lisent sans jamais laisser de trace. Je me demande s’il y en a qui se retrouvent dans ce que j’écris. Je me demande s’il y en a qui s’emmerdent en me lisant. Je me demande s’il y en a qui reprennent mon blog du début. Je me demande s’il y en a qui lisent plusieurs pages. Je me demande s’il y a des gens que je connais qui me lisent sans que je le sache. Je me demande s’il y a des lecteurs réguliers. Je me demande s’il y en a des occasionnels, qui repartent avec un bout de moi. Je me demande s’il y en a qui traduisent mes mots en images dans leur tête. Je me demande s’il y a des gens de ma/mes ville(s) qui me lisent.


Edit : J’avais oublié la nouvelle la plus importante de la journée. Et c’est pas rien. J’ai mon année. En septembre, j’entame ma deuxième année de licence de psychologie. Je crois que je ne réalise pas vraiment. Je m’attendais tellement au rattrapage. Mais j’ai réussi. Pas une note en dessous de la moyenne, pour ce semestre. Youpi !