lundi 24 juillet 2006

"CAN'T YOU SEE THESE SKIES ARE BREAKING ?"


Aucun programme de prévu avant le début des vacances, et finalement, les semaines se complètent les unes après les autres. De chouettes vacances, pas prêtes de se terminer.


Il y a eu son week-end d’anniversaire surprise à Nice. Un dernier week-end presque tous ensemble. Un après-midi entier à farfouiller dans les boutiques à la recherche des 24. Une longue soirée à coller et peindre de retour du pub. Un samedi matin débuté de bonne heure. Un après-midi au milieu des plantes et des animaux exotiques, terminé en batailles d’eau et bronzette près de la fontaine. Nous tous enrubannés et une ouverture express des cadeaux avant le resto. Un peu de pluie et de nouveau les Running Birds pour la soirée. Avec une dédicace pour elle et ce jour particulier. Une balade au bord de la mer et un bain en jean et débardeur sur le coup des 4h dans l’eau chaude.

[...]

Il y a eu leur première partie au Théâtre de Verdure le 12 juillet. Une grande scène en plein air cette fois. L’arrivée très en avance et l’attente dans le parc puis devant les barrières. Les bises à Simone, Fabrizio et Christian avant leur entrée. Même que pu-tain-le-jean (et le reste). Ensuite, l’ouverture de portes, et nous deux seules devant comme des groupies. Mais se sentir fière. Eux, les lumières, les mecs de la sécu, le cadre exceptionnel. Les yeux écarquillés et la voix n’oubliant aucune parole ou presque. Le sourire jusqu’aux oreilles. Les mains et les jambes qui tapent sur le sol par envie de bouger. Mais il faudra attendre le rappel et System pour que la foule se rue sur les barrières. Le reste de la soirée sur les marches du haut à suivre Therapy ? de loin.

[...]

Il y a eu mercredi dernier. Et Placebo, enfin, depuis deux ans. Un sac à dos, la place achetée 4 mois plus tôt, beaucoup d’eau, un appareil photo et un ventre vide. Quelques dizaines de minutes de train, l’attendre à Nîmes, et direction les arènes en ce tout début d’après-midi. Peu de fans encore, attente à l’ombre et pause dans un café. Et l’attente devant les barrières, commencée à deux sous le parapluie fushia, continuée à 4, 5, 6. La chaleur nîmoise, les coups de soleil et les marques de bretelles dans le dos. Le choix du futur t-shirt, la pause au Quick et les jambes qui se dégourdissent un peu avant de reprendre la file. 19h ouverture des portes, fouille rapide, appareil photo bien dissimulé. Ça court dans les couloirs, ça cherche l’entrée de la fosse. Enfin. Courir, encore, loin devant, pour atteindre les premiers rangs. Et le côté gauche.

Un peu d’attente et le premier groupe qui arrive avant 20h. United. Plutôt jeune. Nous offrant un rock sympa. Set rapidement expédié. Changement d’instruments et voilà dEUS après un an d’attente. Chansons fredonnées, jambes qui remuent un peu au milieu des spectateurs engourdis. Quelques photos souvenirs, pas trop, de peur de me faire enlever l’appareil avant leur arrivée. dEUS en live plus énervé qu’en studio, tant mieux, j’aime ça. Et le monsieur aux yeux clairs.

Changement d’instruments. Les Smash’, NIN et les QOTSA pour nous faire patienter. Un rideau blanc dans le fond. Ses femmes rangées sur le côté. Son micro en face de nous. Juste en face. Celui de Stefan, plus loin, plus haut. La batterie en retrait. Entourée de la place des deux additionnels.

Radiographies qui s’affichent dans le fond. Steve qui apparaît. Vêtu de noir. Suivi de Stefan. Pantalon noir, rangers à boucles, veston court et collier brillant. Et puis. Brian. Jean comme je le pensais. Foncé. Troué sur la cuisse droite. Chemise blanche. Veston et cravate noirs. Chaussures sombres. Paupières couvertes de noir comme je n’ai pas eu le courage de le faire à cause de la chaleur. Visage rond. Ça m’a frappé. Adieu les joues creuses et les pommettes saillantes.

Infra-red balancé sans plus attendre. On embarque déjà.

Suivrons Meds, Drag, Space Monkey, Black-Eyed, Song to say goodbye, Post Blue, Follow the cops back home, Every you every me, Special Needs, One of a kind, Special K, Because I want you, 36 degrees dans une version lente et raccourcie, The Bitter End.

En rappels, Running up that hill, Nancy boy et Twenty years pour clore la soirée.

Set-list rapide et quelque peu décevante pour la plupart des fans. J’aurais aimé Allergic, Come Home, English Summer Rain et plus de chansons de Without you I’m nothing. Album rock référence, quand même, et une seule chanson. 36 degrees en version originale. Et Bionic, pourquoi pas.

Communication absente. Trois quatre mots dans la soirée. 45 minutes avant d’entendre les premiers. Quand on sait que Brian adore jouer aux Arènes, et que la dernière fois il nous avait dit trouver ça tellement beau... Déception.

Heureusement la musique suffit. Eux, quelques instruments, une scène, et hop. Du son à se damner et des images incrustées sur la rétine. Leur jeu sur scène. Leur sex’ attitude à tous. Brian à genoux devant Stefan. Steve discret derrière les futs mais le son qui martèle. Brian qui saute. Stefan allongé à quelques mètres de nous. Le regard de Brian penché sur nous. Stefan qui fait absolument tout ce qu’il veut de sa basse. Brian câlinant sa guitare. Stefan qui descend et son corps qui se tend en arrière, penché sur nous. Brian déchaîné sur la guitare à en casser les cordes. Stefan et Steve qui finissent torses nus. Une dernière photo floue de Brian quittant la scène.

Et on recommence mercredi.

Heureusement.



Bande-son : Panic ! At the disco :: Lying is the most fun a girl can have without take her clothes off [ A fever you can’t sweat out ]
Photos du concert : cf. gallerie de Deviant Art.
Et puis : Résultat des soldes =
Paire de Globe noires
+ Robe courte rouge à fleurs blanches
+ Top blanc à pois noirs
+ Shorty en dentelle pourpre
+ 2 guêpières noires
(+ 2 porte-jarretelles offerts) (par maman)
Et aussi : Cheveux courts. Et 55.5 ce matin.