mardi 22 novembre 2005

"YOUR LOVE IS A DESERTER..."

Une fois de plus. Des tas de choses à mettre en mots. Vie à 100 à l’heure. Moments un peu forts un peu souvent. Plus le temps de souffler. Encore. Mais plus fort. Juste ça. Mais plus fort. Encore.


Il y a eu le concert du Peuple de l’herbe, juste après le jour de fête. Une rue du centre-ville, et deux garçons charmants qui engagent la conversation. La salle de concert au public diversifié comme je ne l’attendais pas. Ambiance teuf sur quelques chansons. Pogo et agitation de tous les côtés. Deux connards à côté qui auraient pu gâcher tout ça, mais non. Parce que j’ai décidé que ça serait une super soirée. Vodka – citron-fraise, un délice – et bière qui montent vite à la tête. Parce que pas de vrai repas depuis plus de 24h. Sortie dans le froid de l’automne presque hiver en débardeur. Chaud dans le corps et couleurs orangées dans la tête. Et puis le Charlie’s, rapidement. Invitation de s’asseoir à une table. Blagues volant bas et quelques gorgées de bière offertes.

[...]

Le lundi. Après les cours. Le maxi-single. Alice et June. Et le dvd. Regardé toute excitée et sautant de joie sur mon lit toutes les 30 secondes. Putain. Ces chansons. Qui font wow ! wow ! wow !. Tout autant les unes que les autres. Vivement le 19 décembre, quand même. Pouvoir les entendre toutes, en intégralité, et les passer en boucle jusqu’au 6 mars.

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Il y a eu Nada Surf, jeudi. D’abord en mini-concert, l’après-midi. Arrivée tôt. Eux en avance. Sourire qui s’affiche rien qu’à les regarder arriver et s’installer. Popular quelques dizaines de minutes plus tard, en guise d’introduction. Et pas loin d’une dizaine de chansons jouées. Avec Always’s love pour conclure. Puis leur parler un peu. Photos, et autographes et dessins sur mon affiche géante, décollée à la fac un jour de pluie. Refus de Daniel, le bassiste, mais promesse d’un verre après le concert, à la place. Descendre les quelques rues et arriver en avance devant le Rockstore. Discussion avec une fan aussi folle d’Indo que moi, et qui a même vu les Smash’ en concert (argh !). Place habituelle devant la scène, et la première partie en avance. C. qui me rejoint, et puis un deuxième groupe, juste un batteur et un guitariste-chanteur. Et enfin, eux trois. Set-list immense. Mais pas de Popular à lui faire écouter. T-shirt déjà aperçu sur le net, et le bar, rejoindre Daniel. Qui m’offre le verre promis. Discussion et photos avec un peu tous les trois. Puis reste de la soirée avec le chanteur du deuxième groupe de la première partie. Qui s’avère californien alors que j’aurais parié pour anglais. Aller rejoindre les autres en ville, l’appareil photo plein et adresses email dans les poches. Rater de justesse le dernier tram alors faire du stop pour ne pas rentrer à pied dans le froid.

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Et le lendemain. Longues minutes au téléphone avec elle. En prévision du long week-end spécial à venir. Aller revoir les Noces Funèbres. Deuxième fois seulement. Pas le temps et déjà la dernière semaine, merde. Aller jusqu’en ville à pied dans la nuit. De nouveau le Rockstore, première arrivée, attente seule sur les marches froides. Rentrer un peu plus tard pour se réchauffer, juste devant les portes, sous la fumée de cigare. La même place, encore, et un joli garçon déjà vu la veille pas loin. Première partie où tous les musiciens semblent jouer aux chaises musicales. Passent tous à chaque instrument.



Et puis ICI et LA.

Un peu beaucoup d’attente. Et. Elle. Lui. Alison. Jamie. Que je connaissais peu. Juste cet album-là, écouté de plus en plus souvent. Et j’ai été... soufflée. Époustouflants dès les premières secondes. Jusqu’aux toutes dernières. Regard ébahi et émerveillé pendant toute la durée du concert. Ne pas les lâcher des yeux, ne pas vouloir perdre une seconde de ce qu’ils donnent sur scène. Putain. The Kills. Plutôt des tueurs, en fait. Assassinant le public par stupéfaction. Envie d’encore lorsqu’ils quittent la scène après deux rappels. Mais j’ai eu ma préférée. Et un show bien plus étourdissant que je n’aurais pu l’espérer. Vouloir les voir, leur dire tout ça, à quel point ils ont été amazing, et à quel point elle peut être so beautiful.Une heure et demi d’attente pour ça. Avant qu’ils ne sortent. On n’était plus que trois, à ne pas avoir abandonné. Et ça valait le coup. Elle. Lui. Ne pas oser lui demander à voir ses tatouages de plus près. Quelques phrases maladroites. Leurs sourires. Elle toute timide, en total contraste avec celle qu’elle peut être sur scène. Tous les deux vraiment adorables. Une photo collector, parmi d’autres presque autant. Marcher près d’eux jusqu’à la Com’, les laisser rejoindre leur hôtel, et rentrer chez moi avec Love is a deserter dans la tête. Une putain de soirée. Un putain de concert. Un putain de groupe. Deux putains de personnes.


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Quelques courtes heures de sommeil, et puis un train direction Marseille. Un autre direction Nice. Itinéraire pas pris depuis deux mois. Il était temps.


[Edit : 3.12.05]

Quelques courtes heures, un après-midi qui file à une vitesse incroyable, discussions sur tout et rien mais surtout autour d’une prochaine collocation montpelliéraine. Et puis une soirée chez lui, malade comme pas possible donc passée en compagnie du rouleau de papier. Rencontrer de nouvelles personnes, et passer une soirée sympa, ponctuée de vodka, poppers et jeu étrange des définitions – même que j’ai gagné, et qu’A. croyait toujours que c’était la mienne la bonne – avant de les quitter, pour aller voir à toutes les deux les Running Birds, passage obligatoire en venant sur Nice. Rester jusqu’à la fin, soirée bien trop courte, et puis se demander quoi faire. Froid et fatigue, alors opter pour dvd sur le lit. Finalement, c’est le net qui nous a tenu réveillé. Jusqu’au premier train du matin, vers les 6h. Un trop court séjour, comme à chaque fois. Mais partir en se disant que bientôt, ce sera le quotidien, tout ça.