mercredi 26 avril 2006

"IF ONLY TONIGHT WE COULD SLEEP..."

Des semaines de passées mais toujours Indo dans les oreilles presque chaque jour. Et les souvenirs. Et l’envie de Toulouse et de Nice et de Marseille dans quelques mois. On verra. Peut-être même Bercy, qui sait.

Bref. On embarque. Et on repart. Il y a quelques semaines.

Je ne sais plus trop quand. Ce mardi-là. Jour de la dernière grande manif avant la mort du CPE. Pas de tram, ou si peu. Voies bloquées. Des kilomètres à pied jusqu’au centre ville. Flâner dans les rues. Et un passage éclair au Virgin. Croiser Didier Wampas dans les rayons, en concert le soir-même. Oser l’aborder. Repartir avec un autographe et une invit’ pour le soir. Et puis rejoindre les étudiants. Un truc géant là-bas. Plus de 60.000, il parait. Y être, là, tout devant, aux premiers rangs. Avec un Bob l’éponge, des faux CRS et des étudiants colorés. Des heures de marche sous les cris et les chants. Place de l’Europe, Corum, Peyrou, Com’. Finir assise en tailleur. Les écouter. M’éclipser un peu avant la fin parce que le temps qui passe. Rentrer chez moi. Toujours à pieds. Une heure et puis une douche rapide et repartir dans l’autre sens. Toujours pas de tram. En retard au concert. Le Rockstore, la billeterie, « une invitation pour Stéphanie, de Didier Wampas ». Un petit billet. Même pas de fouille à l’entrée. Première partie en cours. M’avancer aux premiers rangs. T-shirts Ramones, blousons de cuir et crêtes de tous les côtés. Me sentir un peu. Etrangère. Et puis Didier et la musique et même si et on oublie le reste. Fredonner les quelques paroles connues. Me mêler à la foule, aux pogos et m’y épuiser. Et puis Où sont les femmes. Pas besoin de me faire prier pour monter sur la scène. La salle éclairée, les regards des gens vers soi, me retrouver là-haut, pas vraiment la première fois mais un baptême en concert. Un peu plus tard, le remercier. Plusieurs fois. Soirée géniale. Bien plus que je ne l’attendais/espérais. Mais je me suis laissée emporter. Et les jambes qui s’en souviennent encore quelques jours après. Et puis il reste les photos et un nouvel album dans ma playlist.

La fac débloquée depuis peu mais les cours qui n’ont pas repris. Ne reprendront pas. Partiels reportés. Révisions sur quelques feuilles. 3-4 semaines de cours sur un semestre.

Un week-end passé à Toulouse. Chez Mr Littlefrench en personne. Arrivée sous le soleil. Crêperie entre blogueurs. Des têtes nouvelles, des pseudos familiers, des personnes pas-vues-depuis-longtemps. Un après-midi sous la pluie. Pour ne pas déroger à la tradition. Une soirée chez elle. Dîner avec ses parents et Wild. Et un film. Réveiller Little. Lui souhaiter un Joyeux Anniversaire et lui offrir les petits paquets. Discussions dans le noir avant de s’endormir. Pour se lever tôt. Cinéma en prévision. L’âge de glace II. Mais avant, les bandes-annonces qui se répètent et agacent. Rechercher les cerisiers japonais. Puis pizza et L’auberge espagnole. Peu de temps et déjà l’heure du retour. C’était court, mais c’était chouette.

A peine le temps de renter, de dormir quelques heures, de faire un peu de rangement et de ménage. Et puis Steph. La rejoindre en ville. Faire la connaissance de Joachim. Hum hum. Sirop de grenadine en prévision de la soirée. Commande de pizzas. Bouteilles en tout genre qui s’alignent. Et c’est parti pour trois jours. Trois soirées alcoolisées. Certaines plus que d’autres. Soirée à quatre le mardi. Loiz et Wild. Concert annulé, les attendre à la gare. Resto Jap’. Et finir chez moi. Discussion qui part dans tous les sens. Sans même avoir besoin de finir mon verre. La Thaïlande la Belgique et l'Egypte. Putains de pays. Les discussions qui continuent devant la voiture. Et puis elle qui ne nous croit pas. Regretter de ne pas avoir pris de photos. Le lendemain. Gin et mal de ventre. Nuit blanche. Au matin. Quelques heures de sommeil pas prévues. Plus tard. Le car et l’appart là-bas. L’expresso en arrivant. Des photos de famille. Les robes bleue marine. Courtes heures de sommeil. Départ pour l’Espagne. Achats express. Clopes, alcool, chocolats. Retour rapide et puis sandwich et les dernières minutes avec elle avant le car de nouveau.

Un nouveau piercing, depuis deux semaines. Et d’autres envies. Un job samedi, distribution de tracts, pour en payer un. Encore encore.

Une nouvelle coupe de cheveux, depuis cet après-midi. Juste quelques centimètres en moins. Et le retour de la mèche.

Les heures au téléphone avec elle parce que vive son illimité.