dimanche 26 juin 2005

"JUST A TINY POINT LOST IN THE UNIVERSE..."

Lundi. Train, Nice, Steph. Set, Virgin Café, glaces offertes. Retour chez Steph, puis Set, encore, et Seb. Tapas, pas d’Hopper, changement de date ? Un orgasme pour chacun, cul sec sans les mains ?, en deux fois et avec une main pour moi. O'Neill’s, Boomerang, guirlande de pailles. Plage, Set qui fait office de coussin, étoiles là-haut, System dans les oreilles. Raccompagnement de Set chez lui, longues heures de marche, aller-retour.

Mardi. Lever tard, courses. Seb et Chloé, ciné, Les Poupées Russes. Romain Duris, phrases cultes, scènes cultes, film culte. Fête de la musique. Vieux Nice, groupe de rock. Chaleur insoutenable, foule compacte. Besoin d’air, migration, rues de Nice. Plage, au revoir à Chloé, arrivée de Cédric(1) et Cie, puis Set et Cédric(2). Set dans son nouveau rôle de coussin. 4h du mat’, retour, dodo.

Mercredi. Lever 13h. Café avec Cédric(1) , harcèlement sur mon ‘passé honteux’, divulgation de bouts de passé tout court. Tableau de New York, patron du café étrange (et sourd ?). Soirée dvd, Les Jolies Choses, La maison sur l’océan. Plein de phrases à noter une prochaine fois, fraises Tagada.

Jeudi. Ter, Villefranche, plage. Maillot deux pièces rose, baignade, poissons qui viennent me picoter les jambes. Bronzage, soleil, Mud Flow. Retour dans l’eau, sandwich & chips, dernier bain. Douche, pieds nus, les bandes blanches sont mes amies. Ter, trop froid, chaleur de la gare. Le King’s, les Running Birds, Smirnoff. Hum, le bassiste. Et encore plus hum, le jolie garçon au t-shirt rouge et noir et à l’écharpe qui a l’air si douce, posté au comptoir, qui enchaîne les clopes roulées devant son verre de bière. Fin du concert, pas de crêpe au nutella, poufs anglaises.

Vendredi. Réveil difficile, texto à Set, puis la ville. Gay Bay Café, cocktail, ‘jolis’ tableaux. Set, photos, carte. Hot Dog, posage, photos du jean. Bus, au revoir, fac de science. Fête du foyer, herbe, ombre. Seb, musique, photos. Groupe, canne à pêche, fin de cette fête-là pour nous trois. Rues, moi devant, trop vite, ou trop lentement. Le King’s, toujours les Running Birds, à peu près les même set que la veille. 2h, toujours pas de crêpes, dodo.

Samedi. Prom’, festival du livre de Nice, un petit tour. Dédicace de Didier van Cauwelaert, "Pour Stéphanie, ce roman d’une fille assise qui aide un homme à se relever, Amicalement, Didier van Cauwelaert", moi toute gênée devant lui. Sandwich, biscuits au chocolat, lecture dans l’herbe. Retour au festival, dédicaces de M. Lévy, photos. Werber, 3ème fois pour moi. Dédicace de L’arbre des possibles, accompagné d’un dessin illustrant le titre. Question habituelle sur mon t-shirt, AqME ? Un groupe de rock français, photos avec lui (merci, Steph), photos de lui. Un tour parmi tous les écrivains. Photos de certains, discussion avec d’autres. Daniel Picouly très sympa, chaleureux, drôle, tout ça. Retour chez Steph, rangement de mon sac, quelques minutes de repos. Gare, train, au revoir.


Quelques phrases en vrac :

- Ça va comment ? C’est qui, « toi » ? -
- Conclusion de la semaine : Il y a des poissons dans la mer. Wow. On en apprend, des choses, en allant voir Steph. -
- Quelqu’un et personne sont sur un bateau... -
- Si un moineau mange du poulet, ça fait de lui un cannibale ? -


Hier soir, dans le train, à la lumière de l’écran de mon portable, puis de l’ampoule au-dessus de moi, lueurs perdues au milieu de la pénombre du wagon et de la nuit, je suis (re)tombée amoureuse. Retombée amoureuse de Placebo, tombée amoureuse de La Demi-Pensionnaire, et retombée amoureuse de D. van Cauwelaert.


Mon père, c’est le meilleur. Qui d’autre, après être venu vous chercher à la gare, à plus de minuit, ferait un détour avant de rentrer, et vous emmènerait au bord d’une petite route, voir un mur de graff’’ tous récents, pour les admirer, s’extasier avec lui, et vous laisser en capturer des images dans l’appareil photo ?



Et puis, ce matin, après quelques petites heures de sommeil, départ pour Montpellier, en voiture. Cheveux au vent, mèches qui claquent sur les joues, au(x) rythme(s) de Saez et de la nouvelle musique ajoutée dans mon lecteur mp3.

Dans le couloir, bras chargés, croiser le joli voisin sortant de la douche, torse nu, les cheveux humides, et se demander comment on n’a pas pu se rendre compte avant qu’il était beaucoup plus que joli.

Sortir, classer, ranger, empaqueter, plier, jeter, pousser, emballer, dépoussiérer, épousseter, balayer, nettoyer, frotter, charger, porter. Déménager. Les mains moites et les cheveux se collant au visage. Les jambes lourdes et les bras engourdis. Et enfin retrouver cette chambre comme je l’avais découverte il y a des mois, dans à peu près la même chaleur, mais celle de fin d’été.

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