samedi 14 mars 2009

WILLIAM S. BURROUGHS, LES GARÇONS SAUVAGES.

« Un homme est un homme, mais qu’arrive-t-il lorsque l’émotion et l’âme ne laissent aucune trace sur un visage ?... eh bien il ne reste que le corps, avec ses besoins et ses désirs. »

« Tendresse infinie ironie infinie cloîtrées pour toujours derrière les yeux clos qui doivent savoir trop à force de solitude et combien est vide la sagesse même pour les sages. »

« Je me vois sillonnant le ciel comme une étoile quittant la terre pour toujours. Qu’est-ce qui me retient ? »

« Je possède mille visages et mille noms. Je ne suis personne et je suis tout le monde. Je suis moi je suis vous. Je suis là devant derrière j’entre et je sors. Je suis partout et nulle part. Je suis présent et je suis absent. »

« Certains de ces garçons ne parlent pas du tout. D’autres ont mis au point un système de cris et de mots et de chansons qui leur servent d’armes. Des mots qui coupent comme des scies circulaires. Des mots qui font virer les entrailles comme de la gélatine. Des mots étranges et froids qui retombent comme des filets de glace sur les esprits. »

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