lundi 23 mai 2005

Se dire que si le train dans lequel on est déraillait, on s’en foutrait. Que si la voiture dans laquelle on est s’envoyait en l’air, on s’en foutrait. Et même que tant mieux.

Vouloir disparaître mais ne pas oser le geste. Vouloir oublier et être oublier. Qu’on nous foute la paix. Que ces putains de sentiments nous foutent la paix. Que cette putain de voix dans la tête ferme sa gueule une bonne fois pour toute. Que ces « putain mais regarde ce que tu fais, t’es trop conne ! » et ces « putain mais j’me hais ! » cessent enfin.

Cette envie de balle dans la cervelle et de sang et de chair sur le carrelage. Cette envie de s’exploser la tête contre le mur. Cette envie de lame tranchante dans le ventre.

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