dimanche 3 octobre 2004

Le frottement des chaussons sur le plancher ; la sensation du tulle ; le corps tendu à l’extrême ; les muscles que l’on sent s’assouplir à chaque cours un peu plus ; les exercices à la barre ; l’excitation des répétitions ; les rubans des pointes noués autour des chevilles ; la tension et le nœud au ventre des coulisses, qui se transforment en ivresse et impétuosité, une fois sur scène, la musique lancée ; le sourire qui se dessine sur les lèvres, après les cours, malgré la fatigue ; le sentiment de fierté d’avoir réussi un mouvement après des heures d’entraînement ; les soucis qui s’envolent avec les bras et les jambes, en mesure avec la musique ; la plénitude de l’après cours ; les envols au milieu de la pièce ; les tourbillons des pirouettes ; ...

Merde... Pourquoi est-ce que j’ai tout laissé tomber. Je veux retrouver ça. La danse, la danse classique. Et la meilleure prof qu’on puisse avoir, celle qui ne transmet que plaisir et joie de vivre, joie de danser.

Non. Pas de regret. Il ne faut pas. Il ne faut pas. Jamais. Aller de l’avant, c’est ce qu’on dit, non ?

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