samedi 22 mai 2010

"I LIKE WHEN YOU STAND ON MY TONGUE, AND WHEN YOU DIVE INSIDE MY THROAT !"


Ghinzu, la dernière, ou presque. La toute dernière date en salle, après plus d’un an de tournée. Bien sûr, l’aventure n’est pas tout à fait terminée, on craquera sûrement pour quelques festivals ici et là cet été, mais ce sera bien loin d’être pareil.

J’ai fini ce concert avec un sourire d’extase et en même temps une boule dans la gorge à cette idée-là.


On a atterri au 2ème rang côté Jean à cause du mec de la billetterie pas pressé du tout, mais au final ce n’était pas plus mal. Les petites blondes ignorantes devant nous n’ont pas bougé d’un pouce durant tout le concert, excepté pour nous lancer des regards noirs à chaque fois qu’on osait les toucher. Ce à quoi nous avons évidemment répondu en intensifiant les pogos et les sauts n’importe comment, au final on avait une place immense dans la fosse rien que pour nous. Des mecs bourrés ont bien fait chier sur toute la première partie du concert en gueulant de la merde et en poussant tout le monde, mais le pire a été atteint lorsqu’ils ont commencé à pourrir l’instru de Dragster Wave, j’aurais pu les tuer sur place. Heureusement, quelques « Ta gueule » et des plus gentils « Chut » ont eu raison de leur petit groupe. Mika avait encore son t-shirt Fuck, John a apparemment bien aimé ma petite banderole, et son combo sourire + regard rien que pour nous a encore fait fondre mon petit cœur de groupie. A un moment un mec avec un pass, sans doute du staff de la salle, est monté sur scène et a commencé à se dandiner, volant la vedette à John qui l’a fait virer en 2 secondes chrono, regard de tueur compris. La scène était trop loin du coup impossible de voir la setlist, on a commencé à s’inquiéter quand on a remarqué que l’enchainement ressemblait à celui de Blois, mais au final on a encore eu bien plus que ce qui était prévu. De toute façon le public était bien plus bruyant et surtout au moins deux fois plus nombreux, plus que chaud du début jusqu’à la fin et carrément bouillant pour les rappels, on s’est senti beaucoup moins seules. Pour autant ça ne nous a pas empêché de martyriser nos cordes vocales ainsi que les oreilles de nos voisins. Après The End of the World John a pianoté quelques notes avant de se concerter avec les autres, j’ai entendu un « On fait l’autre ? » et puis ils nous ont joué un petit quelque chose qui ressemblait tantôt à Mother Allegra, tantôt à Purple Rain. Bon en fait c’était pour lancer Chocolate Tube, même version qu’à Blois d’ailleurs, c’est-à-dire avec un long final en instru à la place de John qui tente de faire répéter à la foule les « Ah qu’est-ce que c’est ? Ah ah ! ». Le premier rappel a commencé sur High Voltage Queen où j’aurais bien voulu voir ma gueule totalement surprise. John n’est toujours pas monté sur son clavier pendant Kill The Surfers mais il s’est rattrapé à la fin sur Mine, et Greg a fini en chemise + caleçon, s’amusant à faire des grimaces derrière son micro. Et puis c’est lui qui a définitivement clos le concert, tout dernier à sortir de scène, gueulant des « One mooooore » à qui voulait bien l’entendre.


Mother Allegra / Mirror Mirror / Dream Maker / Cold Love / Take It Easy / Dragon / The Dragster Wave / 21st Century Crooners / Do You Read Me / The End of the World / Chocolate Tube // High Voltage Queen / Kill the Surfers // This War is Silent / Blow // Twist & Shout / Mine.


[ photos ]

2 commentaires:

NoX a dit…

J'ai envie de dire que ça a déchiré du ponay africain en boxer de bain de boue afriolant! :)

Zys. a dit…

Je n'ai même pas envie d'imaginer ce que ça pourrait donner ; mais TOI qui lit et commente mon blog, normal.