mardi 23 août 2005

"WHY LIVE LIFE FROM DREAM TO DREAM..."

Je me suis levée tôt, ce matin. J’ai pu prendre un vrai petit déjeuner, et pratiquement finir une lettre. Ensuite, il m’en restera une à continuer, et une autre à commencer. Ça faisait longtemps que je n’avais pas écris autant et aussi facilement, sur le papier.

Cet après-midi, balade en ville. Parce que j’en avais envie, que j’avais des petites choses à y faire, mais surtout, parce que j’en avais besoin. Pour respirer. Même si le boulot me permet de moins ressentir l’étouffement à la maison.
Un tour à la bibliothèque, d’abord. Parce qu’elle était fermée depuis un peu plus d’un mois, et que les quatre bouquins empruntés étaient terminés depuis des semaines. Ma besace était un peu plus légère, en sortant, mais remplie de jolies choses. La B.O. de Moulin Rouge. Surtout. Enfin. Je vais pouvoir me remplir la tête des voix de Nicole Kidman et Ewan McGregor sur One day I’ll fly away, l’Elephant Love Medley, et Come What May. Et puis la B.O. de Trainspotting. Qu’il faut que je vois. Depuis le temps. Encore un peu de musique, avec un album de la Mano Negra, et un dvd de Thomas Fersen, pour découvrir, en live. De la lecture, Hubert Selby Jr. Et un film. Une adaptation d’un S. King. D’un de mes préférés. En espérant ne pas être déçue, une fois de plus.

Je me suis faite rembourser les trois places. Tout en liquide, waw, je n’avais jamais eu autant sur moi. Alors évidemment je n’ai pas résisté. J’ai allumé une clope, et j’ai foncé vers la boutique de cd et dvd d’occasion.

J’ai ris des plaisanteries du jeune vendeur adorable, pendant que je fouillais les bacs de nou"veautés. J’en ai sorti l’album d’Elista, orné d’un minuscule post-it jaune où sont inscrites les six lettres en encre rouge. Et d’une petite étiquette blanche indiquant 5€. Et je suis tombée sur Mud Flow, A life on standby, un euro de plus. Même si je l’ai déjà, sur l’ordinateur. Je n’ai pas réussi à me raisonner, pour celui-là. Alors j’en ai délaissé bien d’autres, des tas de trésors. J’ai renoncé à aller faire un tour du côté du rayon pop rock français. Pour pouvoir prendre un ou deux dvd. Finalement, trois. Mais comment choisir entre Basketball Diaries, Baise-moi et American Psycho ?

Je suis sortie, ma besace toute rebondie et une nouvelle carte de fidélité tamponnée dans ma poche. Mais il manquait encore quelque chose. Alors. Un passage à la boutique de livres d’occasion, dans la rue perpendiculaire. Et quatre bonheurs en plus dans ma bibliothèque. Qui ne tarderont pas à être dévorés.

Dans la même rue, les boutiques de fringues. J’ai essayé un t-shirt à l’effigie de Mr Jack Skellington sur lequel j’avais craqué, mais il est retourné à sa place. Je ne sais comment j’ai pu. J’imagine que la taille trop serrée m’a aidé.

Un magazine et une canette de Nestea, en attendant l’heure du bus qui devait me ramener. Travis annonce que Blink a bel et bien splitté, et cela à cause de Tom. Et merde. Sujet assez tendu, le reste de l’interview tourne autour des Transplants. Album à la fin du mois. J’ai hâte. Et. Concert parisien au début du prochain. Qu’est-ce que j’aimerais. Une interview des Dionysos à propos du prochain album, qui arrive bientôt. Et que j’attends vraiment, aussi.

Ma place habituelle dans le bus était prise, et je n’avais même pas de musique sur moi. Je me suis plongée dans les premières pages d’un Roald Dahl. Un coup d’œil lancé vers l’arrière lorsqu’on est arrivé en haut de la colline. Ce paysage si familier. M'a soudain paru surprenant de beauté et tellement dépaysant. L’impression d’être de l’autre côté de l’Atlantique, pas loin d’un coin désertique. Et résonnaient dans ma tête. Quelques mots. One day I’ll fly away...

Aucun commentaire: