vendredi 7 novembre 2008

"I TELL YOU MY FAREWELL..."


Vendredi 24. Départ pour un week-end en grande partie improvisé comme on sait les faire. Un grand bordel et des kilomètres sous les semelles.

Pour le coup, on avait essayé de prévoir des trucs, mais au final on a fait tout le contraire. Enfin, on a quand même vu la petite étoile et son musicien, on a dormi chez Aurélia, et surtout, surtout, on était juste devant eux pour leur tout dernier. Alors quand on fait les comptes, on s’en est plutôt pas mal sorties cette fois.

Y’a pas eu le café avec Nork, ni le concert du 24, et encore moins le photomaton au Palais de Tokyo. On a raté la vidéo de la Chine et on a résisté à chaque Starbucks. Mais il y a eu tellement plus, tellement mieux, tellement plus imprévisible. Qui aurait pu prévoir les cds et t-shirts bradés, l’édition chinoise offerte, les vinyles dans son salon et les polaroïds suspendus au-dessus de sa palette graphique ? Qui aurait envisagé le resto japonais, le double Big ET Burger, et nos verres gratuits ? Qui aurait pu penser à offrir des roses et un tournesol, et qu’ils finiraient sur scène ? Qui aurait associé René-Sous-Bois à Détroit et au Canada ? Et qui aurait imaginé Au Pire, la nuit blanche arrosée de champagne et le blindtest ?

Alors on en oublie les pieds qui font mal, la pluie qui ne cesse de tomber, et le froid de la gare un dimanche à 7h. On ne compte plus les kilomètres parcourus dans ces trains ni les moments de galère qui font rire après coup.

Et on attend la prochaine.


[ photos ]

1 commentaire:

Tiny Point. a dit…

Ben... Oui.