samedi 22 octobre 2005

"MON REGARD RESTERA EN L'AIR..."

Tout juste le temps, mais une semaine pleine de sourire à raconter. Alors, hop, récapitulatif rapide.


Elle avait pourtant commencé avec des boules dans la gorge, à l’écoute du nouvel AqME, si bon soit-il, où sont dispersée plein de petites phrases qui font que.

Et puis heureusement, une vie d’étudiante est une vie qui ne reste pas longtemps sur place. Dès mercredi, le sourire est revenu.

Sortis du cours de bio exténuant de 4h, direction resto U sous le ciel gris déprimant. Musiciens et danseurs africains (maliens, semblerait-il). Leur musique entraînante et leurs sourires jusqu’aux oreilles. Qui se transmettent par le bout des doigts et des pieds, suivant le rythme régulier.

Un peu plus tard. La Fnac. Attente d’Amélie Nothomb. Petite frayeur lorsqu’on arrête la file juste devant moi et me dit qu’il n’y a plus de place pour la conférence. Heureusement, quelques petites places sont vite trouvées. Me voilà accroupie par terre, devant la table de dédicace, près des deux fauteuils. Un peu de retard, et puis, la voilà. Petite femme fragile surmontée d’un chapeau noir presque aussi grand qu’elle. Une vingtaine de minutes et quelques résumés d’Acide Sulfurique plus tard, je me retrouve devant elle, Cosmétique de l’ennemi à la main. Mon préféré. L’intrusion d’un journaliste d’M6 désirant l’interviewer pendant les dédicaces m’empêche de lui adresse la parole. Mais. Je n’aurais même pas su quoi lui dire. Quoi que j’aurai bien voulu savoir où elle trouve les prénoms de ses personnages. J’ai quand même eu droit à quelques mots d’encre noir tracés de sa main et à un sourire.

Squattage avec Loly, rencontrée dans la file, en sortant. Un bateau en papier. Et l’esplanade, un peu, quelques minutes, entourée de lycéens.

De nouvelles heures plus tard. Nuit. Tram. Soirée chez une copine de fac, à la cité U d’à côté. On se retrouve à presque 20 dans sa chambre de 9m². Je n’aurais jamais imaginé qu’autant de personne puisse y tenir. Mais on l’a fait. Plein de gens inconnus. Mais l’alcool aidera à briser la glace. Vodka pomme. Décidément, je ne m’en lasserai jamais. La nuit avance, la soirée aussi, mais est loin de se terminer. Le bruit dérangeant, elle va se continuer dehors, dans le parking. Alcool, encore, musique, cigarettes, pets, R. qui joue de ses chaînes enflammées, moi qui la filme. La lueur des flammes vibrant dans la nuit a quelque chose d’hypnotique.

Et tout s’est enchaîné. Sur les coups de 4h30. La pluie. Tombant de plus en plus fort. La gardien de la cité U. Se plaignant du bruit. Les flics. Alors que j’avais la fin d’un joint dans la main. On s’est tous dispersé. Une dizaine de minute, marchant sous la pluie fraîche, le visage levé vers le ciel. Et mon lit. Tête déchirée. Sommeil.

Pour de courtes heures seulement. 5 ou 6, pas plus. Puisque rendez-vous en ville. Avec C. Et surtout avec Victor et M’sieur Burton. Encore un chef-d’œuvre, ce film. Encore. Mais on ne s’en lasse pas. Et Victor aura sûrement droit à une autre visite de ma part, dans la semaine.


Putain. Encore. Encore des semaines comme ça. Où le temps semble courir, où chaque minute est teintée de vie. Encore. Je veux vivre, encore.

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