samedi 10 septembre 2005

"HERE WE ARE NOW, ENTERTAIN US..."

Ils m’ont proposé ça lundi. Se refaire une soirée et une nuit blanche comme la semaine dernière. Nous quatre. Steph, Seb, Cédric, et moi. Alors forcément, j’ai accepté tout de suite. Surtout que je ne sais même pas quand est-ce que j’aurais l’occasion de les revoir, et quand est-ce qu’on pourra de nouveau se programmer ça.

Alors j’ai pris le train en direction de Nice hier matin, et je suis rentrée il y a quelques petites heures.


Je dirais juste que : Vive les essayages dans les magasins ; la vodka ; les photos en sous-vêtements sur la plage, après la baignade de nuit improvisée ; les perruques et les claques sur les fesses ; le Sub’ qui passe Coccinelle de Dionysos et Marilyn d’Indo ; les vidéos pendant qu’on chante et danse sur la piste. Et eux trois.
Je dirais juste que : A bas les énormes vagues et les galets ; le vieux guitariste merdique sur le cours ; les instants déprime ; les moments ‘musique de merde’ ; les retards de train lorsqu’on n’a qu’une seule envie, retrouver son lit. Et les aux revoirs. Surtout en 4ème vitesse.

Juste ça.

Je pourrais aussi raconter que ce rapide séjour niçois s’est commencé à 3 dans les boutiques, à la recherche de LA veste (oui, je sais, je suis chiante) et qu’il s’est terminé à 4 dans un salon de thé pour un petit déjeuner très matinal. Qu’entre temps il y a eu. La terrasse d’un café. Des kebab. Des vodkas pomme et pomme ananas sur la plage. La tête qui tourne un peu. Les vêtements qui volent et le corps qui se plonge dans une eau délicieuse. De mauvais moments, des larmes et de la musique. De la vodka pure. Le Smarties et des legos. Des petits moments tendresse tous choupinoux. Le Sub’. Et. Plusieurs fois Indo, Placebo, Muse, SOAD, Manson et Noir Désir. Et aussi. Nirvana, Ska-P, la Mano Negra, RATM, Blur, Liquido, et puis bien d’autres. Un peu des chansons de merde, aussi. Un Sex on the beach siroté pendant un des comatages sur les bancs et les poufs. Des déchaînements sur la piste, et même que putain que ça fait du bien. Un banc blanc sur la Prom’, sous les étoiles à 5h du mat’. La gare et les guichets automatiques. Un petit déjeuner express avec une mini ration de Nutella. Et de nouveau la gare. De rapides, très rapides, trop rapides aux revoir, deux petites bises à chacun, et un rapide câlin à ma Steph. Avant de se précipiter dans le train, et d’y avoir un gros coup de cafard.

Je pourrais. Mais de toute façon ça ne racontera jamais assez bien. Jamais ces sensations-là, de rire avec eux, ou même juste d’être avec eux. Parce que là, j’aurais même envie de dire que j’les aime. Même si.


Et l’après. Le train qui s’éternise dans les gares et qui arrive à Avignon plus d’une demi-heure en retard. Les jambes lourdes et les pieds encore meurtris par les galets et les heures à user les chaussures sur les rues piétonnes et la piste de danse. Des tas de pensées toutes mêlées là-haut. Des larmes et des sourires dans la tête. Ne pas savoir trop quoi, ni comment. Juste être sûre que c’était encore une putain de super soirée/nuit/journée/ce que vous voulez. Et que encore. Et merde. Et tout ça. Et même plus.

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