vendredi 16 juillet 2004

Placebo, hier soir, Arènes de Nîmes

- Je vais en avoir des choses à dire.
Hier soir, enfin plutôt dans la nuit, lorsque je suis rentrée, j'avais déjà des tas de petits paragraphes tout près à poster.
Mais j'étais vraiment trop fatiguée, j'ai filé directement au lit.
J'espère que je vais arriver à retrouver toutes les idées que j'avais eues! -


Quelques petits détails ennuyeux, tels que l'organisation de merde des vigiles pour nous faire entrer (ce qui fait que, bien qu'étant devant dans la file, j'ai dû me résoudre à suivre le concert depuis les gradins... trop de monde dans la fosse lorsque je suis arrivée) ; les petites poufs hystériques, avec leurs T-shirts, jupes écossaises, bracelets et colliers à 'pics' divers, sorties de la mode punkie-dark-rebelle de chez Pimkie et Claire's, qui se la jouent rebelles et gueulent après tout et tout le monde, du style "je n'ai pas peur de dire tout ce que je veux haut et fort" (ou plutôt "je n'ai pas peur de passer pour une p'tite conne sans même m'en rendre compte") ; et autres petits accrocs sans importance. Détails bien vite oubliés une fois le concert commencé.

Le concert en lui-même... Deux premières parties : Colour of fire, et Miossec. Colour of fire, je ne connaissais pas du tout, c'est un groupe anglais, très jeune. La claque! Ils m'ont vraiment étonné et ont tout déchiré ! La semaine prochaine, rendez-vous pris à la Fnac, leur album sort lundi. Miossec. Je ne connaissais pas vraiment plus, surtout de nom, et j'ai dû voir un ou deux clips à la tv. Là aussi j'ai été étonné, ils sont vachement rock sur scène (je ne sais pas si c'est la même chose sur cd...)! Mais à la fin (ils ont joué 1h, contre 1/4 d'h pour Colour of fire), les chansons semblaient assez répétitives, et cela commençait à faire vraiment long pour une simple 1ère partie.

Miossec finit (enfin), les techniciens arrivent afin de tout mettre en place pour Placebo... On trépignait d'impatience... Plusieurs olas, martèlement du sol et des barrières, cris quasi-désespérés, etc... Une demi-heure après (tout de même!), enfin, les lumières s'éteignent, et celles de la scène s'allument...

La suite... quasiment indescriptible. Ce n'est que joie, exaltation, énergie, euphorie, évasion. Je saute, crie, tape des mains, des pieds, danse, bouge dans tous les sens (la liberté de mouvements dans les gradins est vraiment plus importante que dans la fosse !), chante (hurle plutôt), parfois le téléphone dans les mains (Steph, Set... ), d'autres fois un appareil photo, d'autres encore un briquet... La set-list était plus courte que la dernière tournée, mais ils ont joué les principales... Dans le désordre, et avec peut-être quelques oublis : Taste in men, Pure morning, Special K, Every you every me, Without you I'm nothing (avec les frissons en prime), The bitter end, Plasticine, Special needs, The picture, Bulletproof cupid, Black-eyed, Slave to the wage, English summer rain, I'll be yours... Et, comme prévu, Nancy Boy en rappel ! Mais pas de "Protège-moi", ni même la version anglaise, que pourtant je les avais entendu répéter à mon arrivée aux arènes.

Quelques mots (approximatifs) de Brian à divers moments, qui m'ont marqué/touché et que j'ai retenu...
"On a des problèmes techniques ce soir, on ne pourra pas jouer Protège-moi... Le problème technique, c'est que j'ai oublié mon français... Mais on va jouer une autre chanson, pour un ami qui vient de sortir de l'hôpital, David... et pour vous, aussi"... avant de commencer Without you I'm nothing.
(Après avoir demandé aux techniciens des lumières d'éclairer la salle, le public, pour nous voir) "Que c'est beau... Mais que c'est beau..."
"Ça fait 4 ans qu'on n'était pas venu ici... Et ça nous fait vraiment plaisir d'être là ce soir..."

Le concert s'est achevé en un rappel acoustique : Teenage Angst... S'est achevé en beauté... Bien que trop tôt, selon moi, mais c'est toujours beaucoup trop tôt, beaucoup trop court, beaucoup trop rapide.Rentrée chez moi, plus de voix, plus de gorge, plus de mains, plus de bras, plus de jambes... Mais la tête pleine de rêve et d'étoiles...


Merci, Placebo... Merci.

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