Vendredi 11, j’étais de nouveau en mission photo aux Passagers du Zinc. Mais cette fois, pour un groupe que je serais venue voir avec ou sans accréditation : Sharko.
Je les avais déjà ratés à Montpellier en 2006, faute à Indo à Bercy, et en octobre dernier, faute à mon compte en banque. Cette dernière date dans le Sud était donc enfin l’occasion de les découvrir sur scène et les photographier une double fierté personnelle.
Le mec de la sécu en bas m’a laissé passer les mains dans les poches sans même vérifier mon nom sur la liste, « c’est bon, je ne te reconnais maintenant », qu’il m’a dit en souriant, et au comptoir en haut, les mecs ont été une fois de plus adorables et je me suis sentie accueilli comme une habituée, alors qu’au fond ce n’était que la troisième fois que mon nom était coché au stylo.
La salle à mon arrivée s’est révélée bien plus peuplée que je ne l’aurais cru, mais je me suis vite rendue compte que beaucoup n’étaient là que pour le groupe de première partie, Flangers, dont les membres discutaient tour à tour avec leurs potes aux quatre coins de la pièce.
A presque 22h, ils cherchaient encore leur batteur, et c’est avec 2-3 minutes seulement de retard qu’ils sont montés sur la scène habillée de néons bleus. J’ai pris le temps d’apprécier le premier morceau et de m’imprégner de leur musique et de leurs lumières, et je me suis lancée seule au bord de l’estrade, objectif pointé en avant. Il y avait les mères qui prenaient des photos, les amis qui tentaient de remuer la foule, leurs regards presque gênés vers moi lorsqu’ils se sentaient visés, leurs jolies lumières qui me faisaient sourire, et leurs morceaux entraînants qui me poussaient à taper du pied. Tous les cinq semblaient un peu timides au début du set mais la musique et le public aidant, petit à petit ils ont pris possession de la scène et de leurs instruments pour nous offrir un très bon moment et récolter des acclamations bien méritées.
Une fois la scène débarrassée des néons et instruments de Flangers, ce sont Sharko eux-même qui sont apparus pour préparer leur espace. Assise sur le bord droit de la scène, j’ai aperçu David de l’autre côté et après avoir hésité, me suis lancée pour aller l’aborder timidement : 2 minutes plus tard, mon DVD belge avait reçu l’ultime dédicace.
23h, les lumières se sont enfin officiellement allumées sur les 3 musiciens à l’honneur ce soir, David a donné le signal au micro et les premières notes ont envahi l’espace. Je me suis retrouvée complètement happée en quelques secondes, yeux miroitants et sourire béat en prime, et ce jusqu’à la toute fin de la soirée. Personne dans le public n’a osé s’avancer de trop et l’espace devant la scène était tout le long rien qu’à moi, me permettant de me rapprocher à ma guise de Teuk, de Charlie ou de David, qu’il soit derrière la basse ou aux claviers. Les lumières m’ont paru être les meilleures que j’avais pu connaître ici, et le résultat de mes clichés l’a confirmé ensuite. Mais ne parlons pas que photo, c’était avant tout pour la musique que j’étais là.
Cette fois-ci c’est le public qui est resté timide pendant un petit moment, je murmurais seule les paroles de mes morceaux préférés, mais la magie Sharko a fini par gagner. Ca passe dans leurs sourires communicatifs, leurs regards complices, les pas de danse de David, des petits moments d’improvisation parfaitement maitrisée, les titres de pop douce qui alternent avec des morceaux au rock plus dur, leur énergie communicative, leur plaisir d’être sur scène qui se ressent dans les moindres détails, les petites taquineries de David adressées au public, ... Résultat, l’ambiance bien trop calme du début a petit à petit fait place à des acclamations plus chaleureuses au fil des morceaux, les mains se sont mises à frapper de plus en plus fort à chaque invitation du groupe et la salle entière s’est retrouvée fort motivée pour le dernier morceau, No contest, où David nous a défié de chanter plus fort que les marseillais jusque là champions de France. Je ne sais pas si le défi, brillamment relevé, a été réussi, mais une chose est sûre, ce concert de Sharko était encore meilleur que je ne l’avais imaginé pendant des années.
Bon, à côté de ça, il y a aussi eu un commentaire inattendu, une conversation de près de 2h30, un ajout sur facebook surprenant, des remerciements qui font rougir, et une photo de profil qui fait plaisir, mais... chut.
Animal / Wake up / Rise up / Motels / Excellent / I went down / Yo heart / Regrets / Sweet protection / Sugar boy / Since / Trip / No contest.
Je les avais déjà ratés à Montpellier en 2006, faute à Indo à Bercy, et en octobre dernier, faute à mon compte en banque. Cette dernière date dans le Sud était donc enfin l’occasion de les découvrir sur scène et les photographier une double fierté personnelle.
Le mec de la sécu en bas m’a laissé passer les mains dans les poches sans même vérifier mon nom sur la liste, « c’est bon, je ne te reconnais maintenant », qu’il m’a dit en souriant, et au comptoir en haut, les mecs ont été une fois de plus adorables et je me suis sentie accueilli comme une habituée, alors qu’au fond ce n’était que la troisième fois que mon nom était coché au stylo.
La salle à mon arrivée s’est révélée bien plus peuplée que je ne l’aurais cru, mais je me suis vite rendue compte que beaucoup n’étaient là que pour le groupe de première partie, Flangers, dont les membres discutaient tour à tour avec leurs potes aux quatre coins de la pièce.
A presque 22h, ils cherchaient encore leur batteur, et c’est avec 2-3 minutes seulement de retard qu’ils sont montés sur la scène habillée de néons bleus. J’ai pris le temps d’apprécier le premier morceau et de m’imprégner de leur musique et de leurs lumières, et je me suis lancée seule au bord de l’estrade, objectif pointé en avant. Il y avait les mères qui prenaient des photos, les amis qui tentaient de remuer la foule, leurs regards presque gênés vers moi lorsqu’ils se sentaient visés, leurs jolies lumières qui me faisaient sourire, et leurs morceaux entraînants qui me poussaient à taper du pied. Tous les cinq semblaient un peu timides au début du set mais la musique et le public aidant, petit à petit ils ont pris possession de la scène et de leurs instruments pour nous offrir un très bon moment et récolter des acclamations bien méritées.
Une fois la scène débarrassée des néons et instruments de Flangers, ce sont Sharko eux-même qui sont apparus pour préparer leur espace. Assise sur le bord droit de la scène, j’ai aperçu David de l’autre côté et après avoir hésité, me suis lancée pour aller l’aborder timidement : 2 minutes plus tard, mon DVD belge avait reçu l’ultime dédicace.
23h, les lumières se sont enfin officiellement allumées sur les 3 musiciens à l’honneur ce soir, David a donné le signal au micro et les premières notes ont envahi l’espace. Je me suis retrouvée complètement happée en quelques secondes, yeux miroitants et sourire béat en prime, et ce jusqu’à la toute fin de la soirée. Personne dans le public n’a osé s’avancer de trop et l’espace devant la scène était tout le long rien qu’à moi, me permettant de me rapprocher à ma guise de Teuk, de Charlie ou de David, qu’il soit derrière la basse ou aux claviers. Les lumières m’ont paru être les meilleures que j’avais pu connaître ici, et le résultat de mes clichés l’a confirmé ensuite. Mais ne parlons pas que photo, c’était avant tout pour la musique que j’étais là.
Cette fois-ci c’est le public qui est resté timide pendant un petit moment, je murmurais seule les paroles de mes morceaux préférés, mais la magie Sharko a fini par gagner. Ca passe dans leurs sourires communicatifs, leurs regards complices, les pas de danse de David, des petits moments d’improvisation parfaitement maitrisée, les titres de pop douce qui alternent avec des morceaux au rock plus dur, leur énergie communicative, leur plaisir d’être sur scène qui se ressent dans les moindres détails, les petites taquineries de David adressées au public, ... Résultat, l’ambiance bien trop calme du début a petit à petit fait place à des acclamations plus chaleureuses au fil des morceaux, les mains se sont mises à frapper de plus en plus fort à chaque invitation du groupe et la salle entière s’est retrouvée fort motivée pour le dernier morceau, No contest, où David nous a défié de chanter plus fort que les marseillais jusque là champions de France. Je ne sais pas si le défi, brillamment relevé, a été réussi, mais une chose est sûre, ce concert de Sharko était encore meilleur que je ne l’avais imaginé pendant des années.
Bon, à côté de ça, il y a aussi eu un commentaire inattendu, une conversation de près de 2h30, un ajout sur facebook surprenant, des remerciements qui font rougir, et une photo de profil qui fait plaisir, mais... chut.
Animal / Wake up / Rise up / Motels / Excellent / I went down / Yo heart / Regrets / Sweet protection / Sugar boy / Since / Trip / No contest.