Le coup de blues post-concert à la minute où le train a démarré. Aussi fort, ça faisait longtemps. Depuis eux, sûrement. Aussi fort, il n’y a qu’eux.
Ça s’est fait au dernier moment. Je ne tenais plus face aux comptes-rendus, aux photos, aux rencontres qui se faisaient sans moi, aux retrouvailles entre fans et avec le groupe. Alors j’ai craqué. Concert complet depuis des mois mais une place dénichée au prix d’achat, clic-clac de Marie réservé, et billet de train acheté.
Après de longues heures trop froides dans le train et un café bien chaud à la gare de Bordeaux, c’est un peu avant 7h que je suis descendue du tram, à côté de la patinoire. Pile en face des camions chargeant le matériel de ce soir, portes grandes ouvertes sur la salle juste derrière. Frissons. Un peu plus loin, j’ai rejoint sur les marches les tentes et les quelques silhouettes dessinées dans la nuit, c’était parti pour une journée d’attente. Fred est arrivée une heure plus tard, mon précieux billet dans son sac, et c’est en fin de matinée que Marie a décidé de se joindre à la file. En fin de compte, on a beau se plaindre de ses heures interminables dans le froid ou sous la pluie, des fans hardcores qui viennent de plus en plus tôt, des boulets et des groupies que l’on croise, des prises de tête parfois, ça me manquait. Ça, Cette ambiance particulière, les têtes connues qu’on salut à droite à gauche, les anecdotes échangées, les retrouvailles avec ceux pas vus depuis trop longtemps, les fous rires avec ceux qu’on ne connaissait pas une heure plus tôt, les partages de bonbons et gâteaux au chocolat, les allers-retours aux cafés environnants, les séances de maquillage, et juste cette sensation d’être parfaitement à sa place.
Dix minutes avant l’ouverture des portes, mes fesses étaient encore bien installées au sol et mes jambes avaient toute la place qu’elles désiraient. Au moment de la fouille, aucune poussée comme on a pu en connaître beaucoup, chacun tendant son sac sans mouvement d’hystérie. Et puis la course jusque vers la scène, une place au coin de l’avancée, entre Oli et Nicola, au deuxième rang.
Il y a eu encore un peu d’attente, et puis Asyl qui se sont avérés plus supportables que je ne le pensais, mais qui m’ont bien vite ennuyé ; j’ai décroché au bout de 3-4 chansons et j’en étais presque à faire ma liste de courses dans ma tête. Encore un peu d’attente encore, et les nouvelles chansons d’ambiance à apprivoiser. Et avec 5 minutes d’avance, le nouveau signal.
Je n’avais pas réalisé. Jusqu’à la première seconde, jusqu’aux premières notes et au nouveau rideau. Sûrement le fait que tout avait été précipité, que je n’avais pas eu le temps de me faire à l’idée, qu’il n’y avait pas eu le compte à rebours de jour en jour avec l’excitation qui monte. Et sans doute aussi cette appréhension depuis la sortie de l’album. Cette appréhension face aux nouveaux morceaux qui ne me plaisaient pas du tout aux premières écoutes, mais qui m’ont petit à petit apprivoisé tout en restant loin de mes préférées. Cette appréhension par rapport à l’Alice & June Tour, cette certitude personnelle que rien ne pourrait l’égaler, que rien ne pourrait être aussi fort, émouvant, bouleversant. Cette appréhension au regard de la nouvelle setlist sans trop de surprises.
Et finalement, ce concert-là. Où j’ai décollé sans même m’y attendre. Où tout m’est revenu en pleine face. Où je me suis souvenue que je les aime, et pourquoi je les aime. Où je les ai retrouvés.
Evidemment, rien ne sera aussi extatique que les notes de Soulwax précédent le show. Evidemment, rien ne sera aussi puissant que les petites filles et leurs tambours. Evidemment, rien ne vaudra une scène recouverte de pelouse et parsemée de fleurs. Evidemment, rien ne remplacera ces frissons à la montée en puissance de Dunkerque et Ceremonia, pendant Les Portes du Soir, à la vue de nos visages sur Punishment Park, ou en face de Crash Me et son clip. Evidemment, ces émotions resteront uniques.
Mais d’autres naissent. Différentes. J'ai vécu ce premier concert du Meteor Tour comme aucun autre de l’Alice & June Tour. Mais je l’ai vécu, et je l’ai ressenti, au plus profond. Comme avant.
IN. DO. CHINE.
Ouverture Republika Meteor / Go Rimbaud Go / Marilyn / Republika / Little Dolls / Play Boy / Punker / Drugstar / Le Lac / Le Manoir / J’ai Demandé à la Lune / 3ème Sexe (piano voix) / Tes Yeux Noirs (piano voix) / La Lettre de Métal / Un Ange à ma Table / Alice & June / Popstitute / Club Meteor (You Spin Me Round + Canary Bay + Les Tzars + Des Fleurs pour Salinger + Adora + Mao Boy) // June 2 / 3 Nuits Par Semaine / Junior Song / Bye Bye Valentine // L’Aventurier / Le Dernier Jour / Miss Paramount / Tom & Jerry // Je t’Aime Tant.
Ça s’est fait au dernier moment. Je ne tenais plus face aux comptes-rendus, aux photos, aux rencontres qui se faisaient sans moi, aux retrouvailles entre fans et avec le groupe. Alors j’ai craqué. Concert complet depuis des mois mais une place dénichée au prix d’achat, clic-clac de Marie réservé, et billet de train acheté.
Après de longues heures trop froides dans le train et un café bien chaud à la gare de Bordeaux, c’est un peu avant 7h que je suis descendue du tram, à côté de la patinoire. Pile en face des camions chargeant le matériel de ce soir, portes grandes ouvertes sur la salle juste derrière. Frissons. Un peu plus loin, j’ai rejoint sur les marches les tentes et les quelques silhouettes dessinées dans la nuit, c’était parti pour une journée d’attente. Fred est arrivée une heure plus tard, mon précieux billet dans son sac, et c’est en fin de matinée que Marie a décidé de se joindre à la file. En fin de compte, on a beau se plaindre de ses heures interminables dans le froid ou sous la pluie, des fans hardcores qui viennent de plus en plus tôt, des boulets et des groupies que l’on croise, des prises de tête parfois, ça me manquait. Ça, Cette ambiance particulière, les têtes connues qu’on salut à droite à gauche, les anecdotes échangées, les retrouvailles avec ceux pas vus depuis trop longtemps, les fous rires avec ceux qu’on ne connaissait pas une heure plus tôt, les partages de bonbons et gâteaux au chocolat, les allers-retours aux cafés environnants, les séances de maquillage, et juste cette sensation d’être parfaitement à sa place.
Dix minutes avant l’ouverture des portes, mes fesses étaient encore bien installées au sol et mes jambes avaient toute la place qu’elles désiraient. Au moment de la fouille, aucune poussée comme on a pu en connaître beaucoup, chacun tendant son sac sans mouvement d’hystérie. Et puis la course jusque vers la scène, une place au coin de l’avancée, entre Oli et Nicola, au deuxième rang.
Il y a eu encore un peu d’attente, et puis Asyl qui se sont avérés plus supportables que je ne le pensais, mais qui m’ont bien vite ennuyé ; j’ai décroché au bout de 3-4 chansons et j’en étais presque à faire ma liste de courses dans ma tête. Encore un peu d’attente encore, et les nouvelles chansons d’ambiance à apprivoiser. Et avec 5 minutes d’avance, le nouveau signal.
Je n’avais pas réalisé. Jusqu’à la première seconde, jusqu’aux premières notes et au nouveau rideau. Sûrement le fait que tout avait été précipité, que je n’avais pas eu le temps de me faire à l’idée, qu’il n’y avait pas eu le compte à rebours de jour en jour avec l’excitation qui monte. Et sans doute aussi cette appréhension depuis la sortie de l’album. Cette appréhension face aux nouveaux morceaux qui ne me plaisaient pas du tout aux premières écoutes, mais qui m’ont petit à petit apprivoisé tout en restant loin de mes préférées. Cette appréhension par rapport à l’Alice & June Tour, cette certitude personnelle que rien ne pourrait l’égaler, que rien ne pourrait être aussi fort, émouvant, bouleversant. Cette appréhension au regard de la nouvelle setlist sans trop de surprises.
Et finalement, ce concert-là. Où j’ai décollé sans même m’y attendre. Où tout m’est revenu en pleine face. Où je me suis souvenue que je les aime, et pourquoi je les aime. Où je les ai retrouvés.
Evidemment, rien ne sera aussi extatique que les notes de Soulwax précédent le show. Evidemment, rien ne sera aussi puissant que les petites filles et leurs tambours. Evidemment, rien ne vaudra une scène recouverte de pelouse et parsemée de fleurs. Evidemment, rien ne remplacera ces frissons à la montée en puissance de Dunkerque et Ceremonia, pendant Les Portes du Soir, à la vue de nos visages sur Punishment Park, ou en face de Crash Me et son clip. Evidemment, ces émotions resteront uniques.
Mais d’autres naissent. Différentes. J'ai vécu ce premier concert du Meteor Tour comme aucun autre de l’Alice & June Tour. Mais je l’ai vécu, et je l’ai ressenti, au plus profond. Comme avant.
IN. DO. CHINE.
Ouverture Republika Meteor / Go Rimbaud Go / Marilyn / Republika / Little Dolls / Play Boy / Punker / Drugstar / Le Lac / Le Manoir / J’ai Demandé à la Lune / 3ème Sexe (piano voix) / Tes Yeux Noirs (piano voix) / La Lettre de Métal / Un Ange à ma Table / Alice & June / Popstitute / Club Meteor (You Spin Me Round + Canary Bay + Les Tzars + Des Fleurs pour Salinger + Adora + Mao Boy) // June 2 / 3 Nuits Par Semaine / Junior Song / Bye Bye Valentine // L’Aventurier / Le Dernier Jour / Miss Paramount / Tom & Jerry // Je t’Aime Tant.
4 commentaires:
J'ai l'impression de dire la même chose tout les 2 ans: elles sont sublimes tes photos.
Mille bises
Soyons fou...
J'aime ton CR.
Et je veux faire un concert avec toi.
Tu sais que je vais en fosse maintenant? eh ouais, je suis une grande fille!
*câlin*
Roh merci, pour les photos et le CR (même si ça n'en est pas vraiment un).
Possible que je tente de faire Rouen en 2010, ça tombe un week-end, ça serait possible pour toi aussi ?
Bisous.
Oh bah sans doute oui, si c'est un weekend!!
Ce serait top top top!!
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