La toute dernière, pour de vrai. Celle qui compte le plus. Bercy, le 19 mai... LE Bercy.
Vendredi 18 mai. 6h33. Gare de Montpellier. Deux heures de sommeil derrière moi. Voiture 11 presque vide. Jour qui se lève. Ciel bleu. Penser à eux déjà là-bas. A la journée qui attend. A la soirée prévue. A eux tous. Profiter des deux sièges côte à côte. Dormir un peu, tête sur mon écharpe, chaussures au sol.
Gare de Lyon. Métro. Air libre. M’avancer vers Bercy. Reconnaître Julien de loin. Sourire aux lèvres d’un coup. Ca y est, j’y suis, ils sont là. C’est parti. 5 minutes après, retrouver Raph’, Pauline, ‘Chinette et Mel. Distribution de câlins. Elle qui nous rejoint. Distribution de croissants. Installation dans la file de tentes. Le soleil, notre groupe qui s’agrandit au fil de la journée, les parties de carte, les photos, les rires qui éclatent, les câlins. L’apéro, la pluie qui nous surprend, nos vêtements trempés. La foule impressionnante à la nuit tombée. La surprise Caro et les larmes de notre Indienne.
Une heure de sommeil, peut-être moins. 5h, arrivée massive. Recherche d’un café. Et deuxième journée d’attente. Grand ciel bleu. Coups de soleil. Des bonjours un peu partout. L’Indostudio telles deux groupies autour de Flo. On vadrouille, on s’éparpille, on profite de tous se retrouver là. Toutes ces personnes, rencontrées au gré des concerts, dans le Nord, dans le Sud...
[...]
Les mains sur la barrière. Elle avec moi. Eux à côté. Les autres là-haut. Et 17 000 personnes derrière nous. Difficile d’y croire.
Pravda. La pression sur mon dos. Qui me fait avancer. Petit à petit. Premier rang. Bercy. Premier rang. Je suis à Bercy et je suis au premier rang. Impression irréelle.
Public en folie. Sécu débordée, hallucinée. Taper des mains en rythme. Pression qui monte. Fille au tambour. Larmes aux yeux. Une, deux, trois... Multiplication. Disparition. Dunkerque. Coup de téléphone vers l'Est. Ceremonia. Larmes qui coulent. Premiers sanglots. Intro d’Alice & June. Résonance étrange. Et puis, plus de son. Problèmes techniques. Pause. Le diable parmi nous. Nouvel essai. Pas concluant. Et de 3. Une dizaine de minutes. Bercy qui reste vivant. Qui vibre au son de ses 17000 âmes pas décidées à laisser tomber l’ambiance. Nicola au micro. Première fois en 26 ans. Et puis ça repart. Enfin.
De Marilyn à Crash Me, 17 000 personnes à l’unisson. La barrière me broie les côtes mais je n’y pense même pas. Les larmes dans mes yeux n’ont rien à voir avec la douleur. Ce soir. Cette soirée. Exceptionnelle. Unique. Point culminant de la tournée. Je la vis comme la dernière.
Et le moment tant attendu par tous. Un rideau dans le fond. Qui s’ouvre. Nous laissant découvrir les dizaines de musiciens. L’orchestre philharmonique d’Hanoi. Là, devant nous, pour nous. Les premières notes forment une bulle autour de nous, tout n’est que magie à l’intérieur. Salômbo. Je suis transportée, en pleurs, les yeux fixes. Justine suit. Sweet Dreams, Tes yeux noirs, 3ème sexe et Pink Water ne verront pas mes larmes s’éteindre. Nous les remercions au plus fort de nos voix, au plus fort de nos mains. J’aurais pu me mettre à genoux pour ce qu’ils nous ont offert.
La comptine détraquée de Vibrator, les émotions uniques de Punishment Park, la folie légendaire de L’Aventurier. Mes yeux qui brillent. Mes joues toujours humides.
Et la surprise. Le rappel prévu depuis si longtemps et encore jamais joué. You spin me round. Sourire aux lèvres. Bonheur extatique. Je les aime.
Il ne reste que Talulla puis je m’effondre en larmes. Je me blottis dans les premiers bras qui m’entourent. Le corps secoué de sanglots interminables. Une dizaine de minutes plus tard, l’air frais, la fontaine. Les yeux embrumés. Les larmes inépuisables. Je passe de bras en bras. Encore sous le choc.
[...]
Jamais groupe ne m’a tant fait rêver. Jamais groupe ne m’a tant émue. Jamais groupe ne m’a jamais tant fait pleurer. Jamais groupe ne m’a tant émerveillée.
Je crois que j’y ai laissé un bout de moi.
Vendredi 18 mai. 6h33. Gare de Montpellier. Deux heures de sommeil derrière moi. Voiture 11 presque vide. Jour qui se lève. Ciel bleu. Penser à eux déjà là-bas. A la journée qui attend. A la soirée prévue. A eux tous. Profiter des deux sièges côte à côte. Dormir un peu, tête sur mon écharpe, chaussures au sol.
Gare de Lyon. Métro. Air libre. M’avancer vers Bercy. Reconnaître Julien de loin. Sourire aux lèvres d’un coup. Ca y est, j’y suis, ils sont là. C’est parti. 5 minutes après, retrouver Raph’, Pauline, ‘Chinette et Mel. Distribution de câlins. Elle qui nous rejoint. Distribution de croissants. Installation dans la file de tentes. Le soleil, notre groupe qui s’agrandit au fil de la journée, les parties de carte, les photos, les rires qui éclatent, les câlins. L’apéro, la pluie qui nous surprend, nos vêtements trempés. La foule impressionnante à la nuit tombée. La surprise Caro et les larmes de notre Indienne.
Une heure de sommeil, peut-être moins. 5h, arrivée massive. Recherche d’un café. Et deuxième journée d’attente. Grand ciel bleu. Coups de soleil. Des bonjours un peu partout. L’Indostudio telles deux groupies autour de Flo. On vadrouille, on s’éparpille, on profite de tous se retrouver là. Toutes ces personnes, rencontrées au gré des concerts, dans le Nord, dans le Sud...
[...]
Les mains sur la barrière. Elle avec moi. Eux à côté. Les autres là-haut. Et 17 000 personnes derrière nous. Difficile d’y croire.
Pravda. La pression sur mon dos. Qui me fait avancer. Petit à petit. Premier rang. Bercy. Premier rang. Je suis à Bercy et je suis au premier rang. Impression irréelle.
Public en folie. Sécu débordée, hallucinée. Taper des mains en rythme. Pression qui monte. Fille au tambour. Larmes aux yeux. Une, deux, trois... Multiplication. Disparition. Dunkerque. Coup de téléphone vers l'Est. Ceremonia. Larmes qui coulent. Premiers sanglots. Intro d’Alice & June. Résonance étrange. Et puis, plus de son. Problèmes techniques. Pause. Le diable parmi nous. Nouvel essai. Pas concluant. Et de 3. Une dizaine de minutes. Bercy qui reste vivant. Qui vibre au son de ses 17000 âmes pas décidées à laisser tomber l’ambiance. Nicola au micro. Première fois en 26 ans. Et puis ça repart. Enfin.
De Marilyn à Crash Me, 17 000 personnes à l’unisson. La barrière me broie les côtes mais je n’y pense même pas. Les larmes dans mes yeux n’ont rien à voir avec la douleur. Ce soir. Cette soirée. Exceptionnelle. Unique. Point culminant de la tournée. Je la vis comme la dernière.
Et le moment tant attendu par tous. Un rideau dans le fond. Qui s’ouvre. Nous laissant découvrir les dizaines de musiciens. L’orchestre philharmonique d’Hanoi. Là, devant nous, pour nous. Les premières notes forment une bulle autour de nous, tout n’est que magie à l’intérieur. Salômbo. Je suis transportée, en pleurs, les yeux fixes. Justine suit. Sweet Dreams, Tes yeux noirs, 3ème sexe et Pink Water ne verront pas mes larmes s’éteindre. Nous les remercions au plus fort de nos voix, au plus fort de nos mains. J’aurais pu me mettre à genoux pour ce qu’ils nous ont offert.
La comptine détraquée de Vibrator, les émotions uniques de Punishment Park, la folie légendaire de L’Aventurier. Mes yeux qui brillent. Mes joues toujours humides.
Et la surprise. Le rappel prévu depuis si longtemps et encore jamais joué. You spin me round. Sourire aux lèvres. Bonheur extatique. Je les aime.
Il ne reste que Talulla puis je m’effondre en larmes. Je me blottis dans les premiers bras qui m’entourent. Le corps secoué de sanglots interminables. Une dizaine de minutes plus tard, l’air frais, la fontaine. Les yeux embrumés. Les larmes inépuisables. Je passe de bras en bras. Encore sous le choc.
[...]
Jamais groupe ne m’a tant fait rêver. Jamais groupe ne m’a tant émue. Jamais groupe ne m’a jamais tant fait pleurer. Jamais groupe ne m’a tant émerveillée.
Je crois que j’y ai laissé un bout de moi.
1 commentaire:
Merci
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