Envie de bilan. D’habitude on fait ça à l’occasion de la nouvelle année, ou de la fin de l’année scolaire, avant de partir en vacances. Moi j’ai décidé ça cette nuit, en pleine insomnie et en plein mois d’août.
Un bilan de l’année écoulée, donc. En approximativement un an, qu’y a-t-il eu de marquant dans ma vie ?
De la musique. Beaucoup. Des cd. Certains achetés, d’autres téléchargés sur le net, d’autres encore transmis par MSN, et quelques-uns gravés et envoyés par les soins d’une jolie demoiselle. Des surprises, des découvertes, des confirmations, des satisfactions, bref, des tonnes de plaisir pour les oreilles. Des concerts. Des attendus, des improvisés, des gratuits grâce à un gentil videur, des à 5 €, des plus chers. Des qui se prolongent un peu dans les pubs avec les groupes, ou juste le temps d’une photo et de quelques autographes. Des groupes découverts dans des bars. Flow, Whiskas, Monsieur Lune, Les Running Birds. Des coups de cœur, des fous rires, des fantasmes, de jolis souvenirs.
Une ville qui devient la mienne le temps de quelques mois, quelques jours par semaine. Cette ville que je me surprends à considérer de plus en plus comme ma ville, et plus seulement ma ville d’adoption. Cette ville que j’aime tant, que je pourrais parcourir pendant des heures et des kilomètres. Cette ville où j’aime de plus en plus vivre et que je ne quitterais pour rien au monde.
Des gens. Nouveaux. Rencontrés à la fac, à Paris, au boulot, sur le net, à Nice, … Des connaissances, des amitiés, des liens. Qui se font. Se défont, aussi, parfois. Et puis les amis. Toujours là. A qui on oublie trop souvent de dire merci. D’être ce qu’ils sont. D’être présents. D’être eux. Et avec nous.
Des voyages. Des heures de train. Le soir, tard. En pleine nuit. En milieu d’après-midi. Au petit matin. Des paysages qui défilent. Le soleil qui se lève. Qui se couche. Le soleil qui réchauffe la vitre. Les gouttes de pluie qui la mouille. Les nuages gris. Les ciels bleus. Des gares. Avignon centre. Avignon TGV. Montpellier nouvellement agrémentée d’un St Roch. Marseille. Paris gare de Lyon. Paris gare du Nord. Paris Montparnasse. Toulouse Matabiau. Nice ville. Et la petite gare déserte du village qui jouxte le mien.
Des soirées. A écouter de la musique, à rire, à boire, à fumer aussi, puisque nouvelle manie (occasionnelle et encore rare) de cette année, qui en remplace une autre. Des yeux qui brillent et des sourires aussi.
Des heures dans des salles obscures, puisque la découverte du cinéma à moins de 4 € et des petits films pour le plaisir. Et puis d’autres heures, calée au fond du lit, devant l’écran de l’ordinateur, et les joies du portable.
Des pages et des pages manuscrites dévorées quasiment chaque jour. De jolies découvertes, des sourires, des larmes, des *boum* au cœur et des *grou-grou* au ventre. De la place en moins sur mes étagères. Et le plaisir, toujours.
Des mots griffonnés, un carnet à spirale terminé, un autre commencé. Des écrits recopiés sur ordinateur. D’autres tapés directement avec l’inspiration. Deux ou trois centaines de notes sur le blog qui a dépassé son premier anniversaire depuis quelques mois.
Des discussions interminables sur le net, avec ceux qui comptent. Des soirées C.C. remplies de fous rires, de n’importe quoi dans tous les sens et de trips impossibles à suivre. Du bonheur en barre, avec eux.
Des lettres, envoyées, reçues. Des paquets, envoyés, reçus. Des cadeaux, aussi. Tout plein d’étoiles et de paillettes. Qui se déteignent au fond des yeux, ensuite.
Des photographies. Un peu spéciales. Un peu jolies. Un peu réfléchies. Un peu une nouvelle passion.
Des nuits blanches. Pas mal. De plus en plus. Pour cause de boulot, de soirées qui s’éternisent, d’insomnies, ou de temps qui passe trop vite.
Une nouvelle université. Une nouvelle filière. De nouveaux cours. Deux semestres validés. Le premier de justesse. Le second avec succès. Des heures de cours passionnantes. D’autres assomantes. Mais l’envie de continuer. Dans cette voie. Dans ma voie ? Des centaines d’heures dans les amphis, les salles de classe, la bibliothèque, la salle d’informatique. Des heures sur des bancs, des chaises. Des heures dans l’herbe, assise ou même allongée, sous la pluie ou le soleil, seule ou à plusieurs, à lire, réviser, écouter de la musique, discuter, dormir. Des dizaines de cafés-plein-d’eau à 0,50 € au distributeur. Des tonnes de flyers récupérés.
Des kilomètres dans les rues pavées des centres-villes, à user les semelles des nouvelles Doc Marteens et le bas des pantalons déjà bien élimés. A passer de boutique en boutique, ou juste pour le plaisir de marcher. Des après-midi sur l’herbe de l’esplanade, avec de la musique et de la lecture, ou de la bonne compagnie et l’ombre des grands arbres, d’autres sur la Com’, assise en tailleur sur les dalles, devant ces musiciens aux guitares sèches.
Des beignets à la framboise, des croissants à l’abricot et des pains au chocolat géants tout chauds de la sandwicherie-viennoiserie d’en face de la gare, et des bouteilles de 50 cl d’eau citronnée des distributeurs des quais, en attendant le train.
Des trajets en bus et en tram, en car quelques fois, le visage collé contre la vitre à observer le ciel, ou quelques fois le regard tourné vers les autres voyageurs, histoire de capturer un moment.
Des hauts et des bas sur le compte en banque. Les poches qui se vident et se remplissent. Des euros dépensés, un peu à tort parfois, mais jamais excessivement. Et puis d’autres gagnés. Bourse, vente de cd, job d’été.
De jolis moments, des déceptions, des claques dans la gueule, de la vie à 100 à l’heure ou plutôt à petits pas, des kilos en plus qui refusent de repartir, du soleil qui brille et du vent dans les cheveux, des bouffées de bonheur, des vilaines phrases de la petite voix, des coups au cœur, des envies violentes, des surprises sucrées, des jolis garçons souvent et partout, une nouvelle déco de la chambre toujours pas terminée, de grandes sensations de manque, de la haine, de l’amitié, de l’amour un peu ou presque mais on y croit, des cheveux plus courts, des bougies suicidées, des larmes, des sourires, des orages qui plongent la maison dans le noir, des souvenirs, beaucoup.
[Edit : Et j’ai oublié, entre autres : Un piercing ; des journées CC ; des rencontres d’écrivains ; des journées, des soirées et des nuits à la plage ; ...]
Pour l’année qui arrive. Qui commence. Je veux. Juste. Tout ça. La même chose. Mais en 100 fois plus intense.
Un bilan de l’année écoulée, donc. En approximativement un an, qu’y a-t-il eu de marquant dans ma vie ?
De la musique. Beaucoup. Des cd. Certains achetés, d’autres téléchargés sur le net, d’autres encore transmis par MSN, et quelques-uns gravés et envoyés par les soins d’une jolie demoiselle. Des surprises, des découvertes, des confirmations, des satisfactions, bref, des tonnes de plaisir pour les oreilles. Des concerts. Des attendus, des improvisés, des gratuits grâce à un gentil videur, des à 5 €, des plus chers. Des qui se prolongent un peu dans les pubs avec les groupes, ou juste le temps d’une photo et de quelques autographes. Des groupes découverts dans des bars. Flow, Whiskas, Monsieur Lune, Les Running Birds. Des coups de cœur, des fous rires, des fantasmes, de jolis souvenirs.
Une ville qui devient la mienne le temps de quelques mois, quelques jours par semaine. Cette ville que je me surprends à considérer de plus en plus comme ma ville, et plus seulement ma ville d’adoption. Cette ville que j’aime tant, que je pourrais parcourir pendant des heures et des kilomètres. Cette ville où j’aime de plus en plus vivre et que je ne quitterais pour rien au monde.
Des gens. Nouveaux. Rencontrés à la fac, à Paris, au boulot, sur le net, à Nice, … Des connaissances, des amitiés, des liens. Qui se font. Se défont, aussi, parfois. Et puis les amis. Toujours là. A qui on oublie trop souvent de dire merci. D’être ce qu’ils sont. D’être présents. D’être eux. Et avec nous.
Des voyages. Des heures de train. Le soir, tard. En pleine nuit. En milieu d’après-midi. Au petit matin. Des paysages qui défilent. Le soleil qui se lève. Qui se couche. Le soleil qui réchauffe la vitre. Les gouttes de pluie qui la mouille. Les nuages gris. Les ciels bleus. Des gares. Avignon centre. Avignon TGV. Montpellier nouvellement agrémentée d’un St Roch. Marseille. Paris gare de Lyon. Paris gare du Nord. Paris Montparnasse. Toulouse Matabiau. Nice ville. Et la petite gare déserte du village qui jouxte le mien.
Des soirées. A écouter de la musique, à rire, à boire, à fumer aussi, puisque nouvelle manie (occasionnelle et encore rare) de cette année, qui en remplace une autre. Des yeux qui brillent et des sourires aussi.
Des heures dans des salles obscures, puisque la découverte du cinéma à moins de 4 € et des petits films pour le plaisir. Et puis d’autres heures, calée au fond du lit, devant l’écran de l’ordinateur, et les joies du portable.
Des pages et des pages manuscrites dévorées quasiment chaque jour. De jolies découvertes, des sourires, des larmes, des *boum* au cœur et des *grou-grou* au ventre. De la place en moins sur mes étagères. Et le plaisir, toujours.
Des mots griffonnés, un carnet à spirale terminé, un autre commencé. Des écrits recopiés sur ordinateur. D’autres tapés directement avec l’inspiration. Deux ou trois centaines de notes sur le blog qui a dépassé son premier anniversaire depuis quelques mois.
Des discussions interminables sur le net, avec ceux qui comptent. Des soirées C.C. remplies de fous rires, de n’importe quoi dans tous les sens et de trips impossibles à suivre. Du bonheur en barre, avec eux.
Des lettres, envoyées, reçues. Des paquets, envoyés, reçus. Des cadeaux, aussi. Tout plein d’étoiles et de paillettes. Qui se déteignent au fond des yeux, ensuite.
Des photographies. Un peu spéciales. Un peu jolies. Un peu réfléchies. Un peu une nouvelle passion.
Des nuits blanches. Pas mal. De plus en plus. Pour cause de boulot, de soirées qui s’éternisent, d’insomnies, ou de temps qui passe trop vite.
Une nouvelle université. Une nouvelle filière. De nouveaux cours. Deux semestres validés. Le premier de justesse. Le second avec succès. Des heures de cours passionnantes. D’autres assomantes. Mais l’envie de continuer. Dans cette voie. Dans ma voie ? Des centaines d’heures dans les amphis, les salles de classe, la bibliothèque, la salle d’informatique. Des heures sur des bancs, des chaises. Des heures dans l’herbe, assise ou même allongée, sous la pluie ou le soleil, seule ou à plusieurs, à lire, réviser, écouter de la musique, discuter, dormir. Des dizaines de cafés-plein-d’eau à 0,50 € au distributeur. Des tonnes de flyers récupérés.
Des kilomètres dans les rues pavées des centres-villes, à user les semelles des nouvelles Doc Marteens et le bas des pantalons déjà bien élimés. A passer de boutique en boutique, ou juste pour le plaisir de marcher. Des après-midi sur l’herbe de l’esplanade, avec de la musique et de la lecture, ou de la bonne compagnie et l’ombre des grands arbres, d’autres sur la Com’, assise en tailleur sur les dalles, devant ces musiciens aux guitares sèches.
Des beignets à la framboise, des croissants à l’abricot et des pains au chocolat géants tout chauds de la sandwicherie-viennoiserie d’en face de la gare, et des bouteilles de 50 cl d’eau citronnée des distributeurs des quais, en attendant le train.
Des trajets en bus et en tram, en car quelques fois, le visage collé contre la vitre à observer le ciel, ou quelques fois le regard tourné vers les autres voyageurs, histoire de capturer un moment.
Des hauts et des bas sur le compte en banque. Les poches qui se vident et se remplissent. Des euros dépensés, un peu à tort parfois, mais jamais excessivement. Et puis d’autres gagnés. Bourse, vente de cd, job d’été.
De jolis moments, des déceptions, des claques dans la gueule, de la vie à 100 à l’heure ou plutôt à petits pas, des kilos en plus qui refusent de repartir, du soleil qui brille et du vent dans les cheveux, des bouffées de bonheur, des vilaines phrases de la petite voix, des coups au cœur, des envies violentes, des surprises sucrées, des jolis garçons souvent et partout, une nouvelle déco de la chambre toujours pas terminée, de grandes sensations de manque, de la haine, de l’amitié, de l’amour un peu ou presque mais on y croit, des cheveux plus courts, des bougies suicidées, des larmes, des sourires, des orages qui plongent la maison dans le noir, des souvenirs, beaucoup.
[Edit : Et j’ai oublié, entre autres : Un piercing ; des journées CC ; des rencontres d’écrivains ; des journées, des soirées et des nuits à la plage ; ...]
Pour l’année qui arrive. Qui commence. Je veux. Juste. Tout ça. La même chose. Mais en 100 fois plus intense.
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