Magique. C’était. Magique. Ce petit bout de femme féerique sur scène. Sa robe sublime que j’aurais bien voulu lui piquer. Ses chaussures dorées. Les grappes de fleurs blanches dans ses cheveux. Ses pommettes roses, ses yeux pétillants et son sourire coloré. Ses doigts minuscules sur la Fender bleue. Les animations dignes d’Alice aux pays des merveilles sur le voilage du fond. Le velours rouge. Les spots roses. Les musiciens tout droit sorti d’un conte. Le haut-de-forme comme celui d’un chapelier fou. Les instruments étranges. Le cadre aux petites lumières rouges. La cuve transparente remplie d’eau. Le piano qui trône majestueusement sur la gauche de la scène. Les petits bruits de tous côtés. L’oreille qui se tend pour percevoir chaque détail. L’eau. Le vent. Le feu. Le bois. Les fleurs. La glace.
Végétal en intégralité, sans aucune omission. Au détriment du premier album. Pas de Lise, de Dernier Lit, ni de Chanson de Toile. Mais tout de même Désert, I Wanna Be Your Dog, Graines d’Etoiles et Flowers. Un peu de la BO glacée, aussi. Song of the Storm, All is White, Ice Girl. Et puis. A la toute fin. Après le troisième rappel. Un Come As You Are au piano. Juste sa voix et la musique douce. Pour Quelqu’un qui n’est pas là ce soir.
Un concert chez elle, depuis trois ans qu’elle n’y avait pas joué. Et là-haut, accoudés à la balustrade. Sa famille. Ses amis. A lui mettre des étincelles dans les yeux. Et des larmes, aussi, lorsqu’elle a levé le regard pendant de longues secondes.
Ses Merci à n’en plus finir. Les cris et applaudissements de la salle comble. Son regard émerveillé. Son visage d’ange. Les mains qui n’en finissent pas de vibrer. Les bras qui refusent de se baisser. Et puis la scène qui se vide, à regrets. Et les lumières blafardes qui se rallument. La fin.
Laisser Lucie et son Lui partir. Les bises qui claquent. En se promettant Louise Attaque à la fin de l’année. Patienter. Au milieu des fans. La salle qui se vide, petit à petit. Se retrouver dans le bar de l’entrée. Même pas une dizaine, presque une heure après. Les musiciens qui font des allers-retours. Un qui nous promet qu’elle va sortir. Bientôt. Sortir le précieux album et le serrer fort dans la main, assise sur la deuxième marche. Et puis. Les lourdes portes noires qui s’ouvrent. Et enfin Elle. Avec toujours cet air mutin. Son collier immense. Sa toute petite taille. Quelques compliments que je lui adresse. Ses remerciements sous les sourires. Et sa signature et mon prénom qui accompagnent maintenant Le végétal a tout recouvert.
Magique.
Végétal en intégralité, sans aucune omission. Au détriment du premier album. Pas de Lise, de Dernier Lit, ni de Chanson de Toile. Mais tout de même Désert, I Wanna Be Your Dog, Graines d’Etoiles et Flowers. Un peu de la BO glacée, aussi. Song of the Storm, All is White, Ice Girl. Et puis. A la toute fin. Après le troisième rappel. Un Come As You Are au piano. Juste sa voix et la musique douce. Pour Quelqu’un qui n’est pas là ce soir.
Un concert chez elle, depuis trois ans qu’elle n’y avait pas joué. Et là-haut, accoudés à la balustrade. Sa famille. Ses amis. A lui mettre des étincelles dans les yeux. Et des larmes, aussi, lorsqu’elle a levé le regard pendant de longues secondes.
Ses Merci à n’en plus finir. Les cris et applaudissements de la salle comble. Son regard émerveillé. Son visage d’ange. Les mains qui n’en finissent pas de vibrer. Les bras qui refusent de se baisser. Et puis la scène qui se vide, à regrets. Et les lumières blafardes qui se rallument. La fin.
Laisser Lucie et son Lui partir. Les bises qui claquent. En se promettant Louise Attaque à la fin de l’année. Patienter. Au milieu des fans. La salle qui se vide, petit à petit. Se retrouver dans le bar de l’entrée. Même pas une dizaine, presque une heure après. Les musiciens qui font des allers-retours. Un qui nous promet qu’elle va sortir. Bientôt. Sortir le précieux album et le serrer fort dans la main, assise sur la deuxième marche. Et puis. Les lourdes portes noires qui s’ouvrent. Et enfin Elle. Avec toujours cet air mutin. Son collier immense. Sa toute petite taille. Quelques compliments que je lui adresse. Ses remerciements sous les sourires. Et sa signature et mon prénom qui accompagnent maintenant Le végétal a tout recouvert.
Magique.
Bande-son : Emilie Simon :: Le Vieil Amant [ Végétal ]
Lecture du moment : Boris Vian, L’arrache-cœur.
Et puis : Encore.
Lecture du moment : Boris Vian, L’arrache-cœur.
Et puis : Encore.