lundi 5 septembre 2005

"J'AI CRU MOURIR DE JOIE LA DERNIERE FOIS QUE JE T'AI VU VOLER A COTE DE MOI"

Un petit aperçu (parce que certaines choses sont meilleures si je les garde pour moi). De deux nuits blanches consécutives. A faire la fête. Avec des gens plus que sympas. Et puis de l’alcool et de la musique.


D’abord, vendredi. 3h de train pour rejoindre Nice, et les rejoindre eux pour un après-midi. Pour un dernier après-midi et une dernière soirée avant longtemps. Et les Running Birds. Encore. Même que. J’suis amoureuse d’eux, je crois. Et que. J’ai une photo avec le bassiste. (Merci Cédric.) (Et Seb.)

Ensuite. Les au revoir qui s’éternisent dans la ruelle. Des photos pour immortaliser les derniers instants. Pour les souvenirs de nous qu’elle emporte là-bas.
Le reste de la nuit. Avec eux trois. Des regards croisés. Mais. Et puis, ça. Danser sur Indochine, Matmatah, Noir Désir, Placebo, Blur, System, et bien d’autres jusqu’au petit matin. Avant de partir pour la gare. Tenter de grapiller quelques minutes de sommeil, endormie contre mon sac, le visage collé sur la vitre.

[...]

Quelques heures de sommeil. Bien courtes. A se demander si je vais arriver à tenir.

Je les ai rejoints au resto. Tous ceux de La Poste, enfin, les jeunes, ceux que j’ai connus et côtoyé pendant un mois. On était 15.

Et puis, soirée dans cette boîte. Où je n’étais jamais allée. Parce que pas trop mon truc. Mais qui a suffit pour que je m’amuse, beaucoup. La nuit est passée vraiment vite. J’étais bien, je crois. Avec eux. Même si je n’ai réalisé que trop tard que je ne les reverrais pas. Ou du moins pas avant vraiment longtemps, pour certains, si... Et puis des petites choses. Toutes connes. Des mots. Des gestes. Mais qui font du bien, quand même. Même si une fois de plus, ma timidité, seulement un peu atténuée après mes deux verres, m’a empêchée de vraiment en profiter. Comme j’aurai pu. Comme j’aurai dû ?

On est resté jusqu’à la fermeture, on avait la piste et les podiums pour nous seuls. On a bien rigolé à danser n’importe comment sur les dernières chansons, du style I will survive.

On a fini à six chez F. pour le petit déjeuner, tandis que M. dormait dans la voiture ; puis R. et B. m’ont encore raccompagnée, B. essayant de retrouver le chemin tout seul, moi lui lançant des « non » plein de rires à chaque fois qu’il se trompait.

Aucun commentaire: