Je suis allée à la bibliothèque, hier après-midi. J’ai marché, sous le soleil brûlant. Le bus était presque vide, je le prends au deuxième arrêt. Je me suis assise dans le fond, et j’ai appuyé mes Docs sur le support des sièges de devant. Mon lecteur cd n’a plus qu’un écouteur qui fonctionne, j’ai mis le son plus fort que d’habitude. J’ai eu le temps d’écouter l’album en entier, avant de descendre, au terminus.
Je n’étais venue que pour rendre mes cd et en emprunter de nouveaux, mais je n’ai pas pu m’empêcher de faire un détour par les rayon livres. Je suis finalement repartie avec les Chroniques de San Francisco dans mon sac, alors que j’avais un Maupin à peine entamé qui m’attendait chez moi.
Et puis, la rue de la République, avec ses boutiques aux vitrines aseptisées. Je suis rentrée, dans une des seules qui ne me donnent pas envie de vomir. Cette boutique de vêtements de tous les styles, où il y a toujours un petit quelque chose à dénicher. Et j’ai trouvé. Sans même chercher vraiment. Du noir. Cette jupe, que j’attendais depuis des mois. Et puis ce débardeur, avec de la dentelle. Et cette robe, sublime, un peu chère, mais quand même. Elle va si bien avec mes Docs. Tout comme la jupe.
J’ai pris quelques photos, mais je n’en suis pas du tout satisfaite. Un seul bon cliché. A garder. Le reste. A jeter. D’un simple clic. Un peu le même que celui de quelques heures plus tôt.
Je me suis dépêchée de rentrer à la gare. Je n’avais qu’une dizaine de minutes pour avoir mon train.
Il y avait du monde, sur le quai. Le train s’est vite rempli. Les fenêtres étaient ouvertes et laissaient passer un peu d’air, mais la chaleur était trop étouffante, je n’avais qu’une envie, arriver, vite.
Bientôt on entendra les cigales, et l’été sera vraiment là. En attendant, ça sent bon, les vacances.
Je n’étais venue que pour rendre mes cd et en emprunter de nouveaux, mais je n’ai pas pu m’empêcher de faire un détour par les rayon livres. Je suis finalement repartie avec les Chroniques de San Francisco dans mon sac, alors que j’avais un Maupin à peine entamé qui m’attendait chez moi.
Et puis, la rue de la République, avec ses boutiques aux vitrines aseptisées. Je suis rentrée, dans une des seules qui ne me donnent pas envie de vomir. Cette boutique de vêtements de tous les styles, où il y a toujours un petit quelque chose à dénicher. Et j’ai trouvé. Sans même chercher vraiment. Du noir. Cette jupe, que j’attendais depuis des mois. Et puis ce débardeur, avec de la dentelle. Et cette robe, sublime, un peu chère, mais quand même. Elle va si bien avec mes Docs. Tout comme la jupe.
J’ai pris quelques photos, mais je n’en suis pas du tout satisfaite. Un seul bon cliché. A garder. Le reste. A jeter. D’un simple clic. Un peu le même que celui de quelques heures plus tôt.
Je me suis dépêchée de rentrer à la gare. Je n’avais qu’une dizaine de minutes pour avoir mon train.
Il y avait du monde, sur le quai. Le train s’est vite rempli. Les fenêtres étaient ouvertes et laissaient passer un peu d’air, mais la chaleur était trop étouffante, je n’avais qu’une envie, arriver, vite.
Bientôt on entendra les cigales, et l’été sera vraiment là. En attendant, ça sent bon, les vacances.